Deux heures loin du bruit et du désordre « mondain »…

Hier matin, longue marche de la passerelle entre Deux Villes jusqu’à l’écluse de Raonel. Deux heures d’efforts physiques et de quiétude morale. Ou plutôt de distance intellectuelle avec le bruit et le désordre « mondain ».

Salauds de riches, va !

Notre-Dame de Paris. Et puis Zut, zut ! Encore plus salauds que je l’imaginais ces riches. Ils continuent leur mercantile et immorale pub en renonçant, après leurs dons, à leurs déductions fiscales… Et finiront par donner mauvaise conscience à nos généreux professeurs de vertu, sur les réseaux sociaux, qui ne verseront pas, eux, un seul centime d’€ à la fondation du patrimoine, ou encaisseront leur éventuelle déduction fiscale, en douce… Salauds de riches, va ! Salauds !

*1 milliard€ en moins de trois jours, alors que l’État consacre 350 millions€ par an, dont 150 millions en investissement, seulement, au patrimoine.

Illustration : Gabriela Manzoni. Sa page Facebook est  (ici )

La « mer monte » au Grand Castelou, et Didier Mouly la trouve saumâtre…

Didier Mouly « la trouve saumâtre », cette avarie financière dans le projet d’aménagement du Grand Castelou : un site remarquable situé  dans un espace protégé en bordure du canal de la Robine, de l’étang de Bages-Peyriac et à l’emplacement de l’embouchure du port de la Narbonne antique, dont la Ville de Narbonne a la maîtrise d’ouvrage.

Demain, Notre-Dame de Paris sera  encore plus belle !

Tant de choses paraissaient dérisoires devant le spectacle effrayant de Notre Dame de Paris en feu, hier soir, jusqu’à tard dans la nuit ; une nuit sans fin de noires pensées et de gorges nouées. Comme pour nous rappeler que l’essentiel résidait dans ces lieux de mémoires « inutiles » et beaux qui marquent et font encore l’histoire des hommes ; celle de leur génie et de leur art, de leurs espoirs… ou de leur espérance…

À l’Assemblée Nationale, une toile d’Hervé Di Rosa banaliserait le racisme !

le 4 avril, l’hebdomadaire L’Obs publiait une tribune signée par Mame-Fatou Niang et Julien Suaudeau, intitulée « Banalisation du racisme à l’Assemblée nationale : ouvrons les yeux ». L’objet de leur colère, de leur indignation : une toile d’Hervé Di Rosa célébrant la première abolition législative de l’esclavage peinte en 1991 dans le cadre d’un ensemble plus vaste – treize tableaux – intitulé « L’Histoire en peinture de l’Assemblée nationale ».

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