Dans Marianne,on apprend que d’anciens ministres et « grands élus » ne payent plus leurs cotisations à la franchise qui leur a pourtant permis de l’être, en l’occurence le PS. Ce qui est fort de café, tout de même. Leur « carrière », et leurs statuts, ils, ou elles, le doivent, en effet, à cette marque qui leur fut concédée lors de leurs remises d’investitures. Sans elle, que seraient-ils, ou elles, aujourd’hui!
Je ne connais pas les résultats de la réunion Mouly-Elsom, tenue en mairie ce mercredi 8. Ce que je sais, comme je l’ai relevé dans mes billets précédents, c’est que le dénouement des conflits ouverts contre le patron de la SAPS depuis le début de cette saison est proche. Et qu’il n’est dans l’intérêt de personne, sauf peut-être de ceux qui jouaient le redressement judiciaire, voire le dépôt de bilan, que Didier Mouly « baisse le pouce » pour les satisfaire.
Trois mois de prison avec sursis, 20.000 euros d’amende et trois ans d’interdiction de droits civiques ont été requis mardi contre le sénateur DVG de l’Hérault Robert Navarro, 64 ans, patron de la puissante fédération socialiste départementale pendant 20 ans. La même peine a été requise contre son épouse Dominique, âgée de 60 ans, qui était « chargée de mission » à la fédération socialiste héraultaise et assistante parlementaire de son mari, qui était également député européen. Au nom de la fédération socialiste, Luc Abratkiewicz a demandé « réparation du préjudice financier et moral« . Il a vu dans ce procès « l’épilogue d’un système montpelliérain dans lequel on faisait ce qu’on voulait et on était réélu« , du temps de Georges Frêche.
Serait-ce le début d’une vraie politique de valorisation, sur la longue durée de ce mandat municipal, et de ceux qui suivront, indépendamment de leur « couleur » politique, de l’ensemble patrimonial constitué par la cathédrale Saint-Just Saint-Pasteur, la cour Saint-Eutrope, le Jardin de l’Archevêché et l’ancien palais des Archevêques? Un ensemble longtemps négligé dans l’histoire de cette ville, au point qu’il peine encore à devenir sa carte de visite. Comme le note Chantal Alibert dans son « Histoire d’un regard patrimonial et touristique : l’exemple de Narbonne (XVIe-XXe siècles) » , chez Privat: « Nîmes a sa Maison carrée, Béziers sa cathédrale, Carcassonne sa Cité, Perpignan son Castillet. En revanche aucune image patrimoniale forte n’est spontanément associée à l’évocation de Narbonne. »
Ce matin, entre 11h30 et midi, assis à la terrasse du Petit Moka, j’ai assisté à une déferlante de drapeaux orange et noir sur la place de l’hôtel de ville. Un dimanche, à l’heure de l’apéro! Du jamais vu. Une concurrence déloyale pour des responsables locaux de la CGT, au bord de la syncope. Un évènement à faire tomber dans le doute métaphysique les squelettiques cercles de « nuitsdeboutistes », depuis la dernière lune à jamais disparus.