Comme tous, ou presque, les représentants des 40000 associations du Languedoc-Roussillon, les 1446 maires et leurs adjoints, les 132 présidents d’intercommunalités et leurs élus, les 5 présidents de Conseils généraux et leurs membres, ceux des innombrables syndicats mixtes, des syndicats patronaux et ouvriers, des organismes consulaires et professionnels, écoles, lycées et que sais je encore tant la liste semble infinie… j’aurais pu recevoir l’invitation du Président de la Région Languedoc Roussillon, Christian Bourquin, à sa cérémonie des vœux. Un grand barnum qui s’est tenu le 15 janvier, à Montpellier, au parc des expositions – le si bien nommé en cette occasion. Un rituel où l’on entendu de pompeux discours, avalé d’incalculables quantités de petits fours et de vineux liquides, bavardé, palabré, pontifié, jaboté, harangué… Un moment d’intenses et vaniteux bavardages où se nouent petites et basses complicités ; un concentré de bruyante humanité baignant dans l’inconfort de cette festive et prétentieuse représentation qu’elle se fait d’elle même ; une vertigineuse comédie humaine qui, de Cucugnan à l’Elysée, en passant par Narbonne et Montpellier, mobilise l’énergie, durant tout ce mois de janvier, de ce qu’il est convenue d’ appeler « les forces vives du pays ». Qui pourra jamais en évaluer le prix , à l’échelle de la France entière, en ces temps de recherche d’économies budgétaire ? Chers vœux, très chers vœux !
Dans le second volume de sa monumentale Histoire de France, rédigé de 1833 à 1867, Jules Michelet propose un tableau des provinces françaises au double point de vue de leur histoire et de leur géographie. Ce tableau est publié à part en 1876, par les soins de sa veuve, sous le titre Tableau de la France géographique, physique, politique. Il évoque ici, dans un style admirable, les marques de l’histoire en Languedoc, « pays de ruines ». Narbonne y est cité à trois reprises…
Contrairement à mes habitudes, je vous renvoie pour ce faire à la tribune de Brice Couturier de ce matin sur France Culture. En voici les premières phrases : « Les héros, les grands hommes, les fondateurs d’Etats, les législateurs à la Lycurgue et Solon n’ont pas bonne presse en nos temps démocratiques. La démocratie n’aime pas ceux qui s’élèvent au-dessus de la moyenne. Peut-être parce que les héros nous font singulièrement défaut, leur absence nous renvoie à la médiocrité de l’époque : elle ne suscite plus de vocations…
L’axe Elysée/Matignon/Le Monde tente d’allumer désespérément des contre feux afin de noyer l’incendie politique provoqué par la catastrophique gestion Hollandienne de l’expulsion de la famille Dibrani. Mais la recette anti-américaine classiquement proposée au « peuple de gauche » pour lier toutes ses composantes ne prend plus. Elle file! De « l’espionnage » dont nous ferions l’objet (j’en tremble quand j’ouvre mon ordinateur ou téléphone à mon petit fils) dont ce journal en fait sa » Une « et Fabius un coup de sang, tout le monde s’en moque . Obama le premier ! Qui se marre en nous rappelant que ce n’était un secret pour personne, qu’il allait continuer et que venant de « l’un des plus grands bastions de l’espionnage au monde » il n’en avait finalement rien à cirer.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]