Le 14 avril, au lendemain du décès de Mario Vargas Llosa, un message de Jaime Sacio, un de mes « amis » Facebook que je ne connais pas personnellement, a retenu mon attention : « Bonjour M. Santo. C’est toujours un plaisir de vous lire. Sachant votre intérêt pour la langue espagnole, je me permets de vous conseiller un roman moins connu de mon compatriote Vargas Llosa : « Travesuras de la Niña Mala » (Tours et détours de la vilaine fille en français). »
Le corps du pape François était encore chaud, que s’affrontaient déjà sur les ondes, télés et réseaux sociaux les chefs et militants politiques qui rêvent d’une église catholique réduite à ses seules dimensions culturelles et sociales, disons humanistes, et ceux, critiques sévères du défunt pape, qui vantent un catholicisme identitaire et conservateur, disons de type maurrassien. Inutile de dire ici, le peu de foi, façon de parler, le peu de respect, restons courtois, que j’ai pour ces hypocrites manipulations idéologiques et politiques.
Le baptême gagne en popularité et devient tendance chez les adolescents et les jeunes adultes. On n’en aura jamais célébré autant qu’à Pâques 2025. En deux ans, les chiffres ont doublé, lit-on un peu partout.
Choix personnel, envie de… quoi, au juste ? Une autre façon de voir le monde, peut-être. Le catholicisme qui deviendrait une contreculture.
« Ce serait très bien, la littérature, si les lecteurs comprenaient un jour ce que c’est. Pas du tout. Un type qui écrit deux cents pages sur sa veulerie, sa saloperie, sa médiocrité, son néant, allez, on lui file le prix Goncourt. Quel talent ! Le type est content. Le talent sauve tout. D’où cette nuée de terribles, d’imbéciles heureux qui couvrent les catalogues d’éditeurs grâce à la faculté qu’ils ont de dire qu’ils n’ existent pas. Si on savait lire, on serait stupéfait de l’aveu d’imbécillité de la plupart de nos auteurs actuels. Ils crient leur vide et on leur trouve du talent, voire autre chose. Tout ça, parce qu’on ne sait jamais. Si on loupait un Miller, un Genet, un Kafka, vous vous rendez compte! Cette peur fait publier, rend publiable, 80 % de notre littérature actuelle. »
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]