Mais que j’ai ri! En voilà un autre, de ces romans anglais faussement sérieux et plein d’humour, qui prend le lecteur à témoin de l’incohérence et de l’absurdité de la plupart de nos comportements…
«Parmi tant de progrès accomplis, il n’en est pas de plus étonnant que celui qu’a fait la lumière. Elle n’était, il y a peu d’années, qu’un événement pour les yeux. Elle pouvait être ou ne pas être. Elle s’étendait dans l’espace où elle rencontrait une matière qui la modifiait plus ou moins, mais qui lui demeurait étrangère. La voici devenue la première énigme du monde. Sa vitesse exprime et limite quelque chose d’essentiel à l’univers. On pense qu’elle pèse. L’étude de son rayonnement ruine les idées que nous avions d’un espace vide et d’un temps pur. Elle offre avec la matière des ressemblances et des différences mystérieusement groupées. Enfin cette même lumière, qui était le symbole ordinaire d’une connaissance pleine, distincte et parfaite, se trouve engagée dans une manière de scandale intellectuel. Elle est compromise, avec la matière sa complice, dans le procès qu’intente le discontinu au continu, la probabilité aux images, les unités aux grands nombres, l’analyse à la synthèse, le réel caché à l’intelligence qui le traque et pour tout dire, l’inintelligible à l’intelligible. La science trouverait ici son point critique. Mais l’affaire s’arrangera.»
Midi Libre, ce matin : « Selon nos sources, c’est Norman Foster, architecte de renommée mondiale, qui a été retenu à l’hôtel de Région, parmi les cinq derniers candidats en lice, pour la maîtrise d’œuvre du Musée de la Romanité de Narbonne. »
Une bonne nouvelle, quoique l’on pense de l’opportunité de ce projet. J’ai toujours défendu l’idée, sans être écouté ni entendu par ceux qui détenaient le pouvoir à l’époque, que la signature d’architectes de renommée internationale comme Foster,Nouvel, Bofill, Wilmotte ou Kurokawavalaient, en termes de notoriété, tous les festivals Trenet du monde, par exemple.
L’usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard. En effet, jusqu’au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. Un beau jour, certains industriels, plus avisés que d’autres, eurent la géniale idée de monter des agences, qui, contre la modique somme de deux sols, mettaient à disposition un gentilhomme, l’épée au côté, chargé d’aller présenter les compliments du « client » à domicile; et ce jusqu’à ce que soit inventée la carte de visite, qui finit par terrasser notregentilhomme de circonstance au nom d’un progrès technique que les révolutionnaires de 1789 eux mêmes ne parvirent pas à briser ( Abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de l’An ne fut rétablie que six ans après, en 1797. ) Sans remonter à l’Ancien Régime, quand même! il faut bien reconnaître que ces anciens usages avaient une autre allure, une autre classe, osons le mot, que nos SMS et e-cartes envoyés en rafales à des milliers d’ amis. Et que personne, ou presque, ne lit…
… Mais quand je te prêche le renoncement à l’action, je ne veux pas dire qu’il faut que tu vives en brahmane. J’entends seulement que nous ne devons entrer dans la vie réelle que jusqu’au nombril. Laissons le mouvement dans la région des jambes ; ne nous passionnons point pour le petit, pour l’éphémère, pour le laid, pour le mortel. S’il faut avoir l’air d’être ému par tout cela, prenons cet air ; mais ne prenons que l’air.…
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Cet extrait d’une lettre de G.Flaubert à Louise Colet, mercredi, minuit.
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
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Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]