Faiblesse des durs ; douceur des forts…

 


« Il faut avoir vu l’homme politique qui passe pour le plus entier, le plus intransigeant, le plus inapprochable depuis qu’il est au pouvoir ; il faut l’avoir vu au temps de sa disgrâce, mendier timidement, avec un sourire brillant d’amoureux, le salut hautain d’un journaliste quelconque ;

Je n’aime pas voyager loin !

 
       
Je n’aime pas voyager loin ! À l’idée de préparer valise et sac, de me lever tôt après une courte nuit pour me rendre à l’aéroport ou la gare la plus proche en voiture, une grande fatigue alors m’accable, jusqu’à risquer de céder à la tentation de ne plus rien entreprendre.

Un dimanche pas comme les autres où des supporters du RCN, aussi, chantaient…

 
Dimanche ! Joseph a retrouvé sa cabane, son balai, son râteau et son pinceau. Il faisait beau. Le ciel et le vent étaient au repos. Loin de la ville et des écrans, le chant de deux oiseaux donnait une grande intensité au calme qui l’environnait. Il ne ressentait aucune fatigue et n’éprouvait aucun autre désir que celui de peindre une petite bordure en ciment.

« Les choses de la vie » ne sont plus ce qu’elles étaient…

       

Hier soir, j’ai (re) regardé « les choses de la vie », de Claude Sautet. Remarquable film ! Fin, subtil, élégant. L’histoire classique des tourments affectifs : amour, amitiés, d’êtres profondément attachants dont la vie – le destin, le hasard … – dévie, précisément, le cours ; l’arrête, pour un temps ou irrémédiablement, aussi. Les dialogues sont précis et la mise en scène et les acteurs collent au plus près des corps et des sentiments de leur personnage. Ce film de Claude Sautet est enfin d’une grande pudeur stylistique et intellectuelle. Comme on n’en produit plus dans le présent « univers » filmographique où chaque scénario doit nécessairement composer avec tous les impératifs « sociétaux”et moraux de l’époque : homosexualité, transgenres, minorités ethniques, sociales etc… ; des scénarios souvent écrits – dans les séries, surtout – dans une « langue” pauvre et violente. Fait aggravant des « choses de la vie », en regard des normes morales et sanitaires du moment, tous les personnages fument – des « Celtic”pour Michel Piccoli –, du lever au coucher ; au lit, dans la salle de bain ; à table, en voiture, à pied ; au bureau, sur les chantiers… C’était en 1970, il est vrai ! Que la police de la pensée ne poursuive pas les diffuseurs de ce film pour « mise en danger d’autrui” est un mystère…

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