C’est la rentrée, hélas !, politique et littéraire. Pour la première, une image suffit. Elle dit tout de la façon dont elle est mise en scène par les médias. Comment se fabrique l’information et se fait l’actualité. Ici le contrechamp d’une manifestation…Deux « intermittents » qui, sur les écrans, plein champ, feront « masse »…
Quant à la seconde, je lis sous les doigts du« critique » littéraire d’un grand quotidien, qu’il a distingué — comme ses confrères — dix titres. Dix titres sur 524 ouvrages à paraître ! Et dix titres« comme dix coups portés au plexus. Mais que c’est agréable d’être KO debout. »Admirable lecteur — où trouve-t-il le temps ? — admirable styliste — que de clichés en si peu de mots ! Commentaire d’Arthur (le vilain, le méchant !) : « Le temps destiné à la lecture, accordez-le exclusivement aux œuvres des grands esprits de toutes les époques et de tous les pays, que la voix de la renommée désigne comme tels, et qui s’élèvent au-dessus du restant de l’humanité. Ceux-là seuls forment et instruisent réellement. »
À la « corbeille », l’indignation et les pleurnicheries font la côte des médias de masse et des réseaux sociaux : leur valeur boursière est à « gauche »…
La machine à laver les cerveaux, faire du « clic » et du chiffre, ne tourne qu’avec sa dose quotidienne de lamentations. Elle crée la meute, comme la bourse la côte. Son capital monte quand les consciences se couchent.
Cette page (84 et 85) de Jean Cau dans « La Grande prostituée (Traité de morale II) » publié à la Table Ronde en 1974. Jean Cau qui, dans cet ouvrage, annonce les « Exorcismes spirituels » de Philippe Muray.
Où est l’Occitanie ?
Je ne soupire pas, en ce moment, après l’Occitanie perdu et, lorsque je vois trois ou quatre mille jeunes bourgeois étudiants et quelques troubadourscagneuxgravir les pentes de Montségur, célébrer l’ancêtre Cathare et remuer les cendres d’un passéenglouti, la comédie est trop ridicule pour que j’en sois l’un des acteurs.
Très intéressant article de Sylvestre Huet : « Climato scepticisme et médias : la duperie ». Dans une première partie, il y est montre, en s’appuyant sur les travaux de trois jeunes chercheurs, le « décalage monumental entre le traitement médiatique de la science normale du climat et la faveur accordée à quelques négateurs ». Le ratio entre le nombre d’articles scientifiques publiés et le nombre d’apparitions dans les médias, fait apparaître, en effet, que les scientifiques négateurs, sur ce ratio, sont 15 fois plus cités dans les médias que les scientifiques.
Je publie ici, avec son autorisation, l’article du jour de mon ami Yves Marchand (que l’on peut lire aussi sur sa page Facebook) :
« J’étais le rapporteur de mon groupe politique (UDF) à l’Assemblée Nationale en 1994 lorsque a été mise aux voix la Loi dite « Toubon » destinée à préserver le Français des attaques brutales ou larvées de l’anglomanie. Je me rappelle avoir émis des doutes sur l’efficacité de cette loi en évoquant le rapport entre la pratique de la langue et la puissance économique de la nation. Je me souviens en particulier avoir précisé que tant que Adidas serait inférieur à Nike, nous n’avions aucune chance de sauver le Français contre l’Anglais et que lorsqu’une marque chinoise supplanterait Nike, on finirait par parler chinois. Je n’avais alors soutenu rien que de très banal : le réalisme des faits, face au rêve de grandeur et à une certaine nostalgie de puissance très 5ème République. Au moment où Huawei est en passe de dépasser Apple, nous sommes confrontés à l’hypothèse d’un changement de paradigme.
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
Lu dans l’Indépendant du jour : « l’Occitanie résiliente entend proposer un nouveau modèle de développement pour assurer la souveraineté économique, énergétique, sanitaire et alimentaire […]
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]