Les car en poézie… de Jean Pierre Verheggen.

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Une pause poétique aujourd’hui! « Les car en poézie »,  de Jean-Pierre Verheggen, dont j’ai déjà parlé ici:

 

Car y’en a parfois un peu marre de s’entendre toujours demander avec l’accent bas-normand quand part le car de ramassage d’onze heures moins le quart de Pont-Audemarre à Caen ? Nous lui préférons nettement le vieil autobus de la Gare Saint-Lazare cher à Queneau ou l’Ottokar Ier d’Hergé qui savait parfaitement s’exprimer tant en Syldave de Sade qu’en Bordure de Trottoir. Bref, nous avons d’autres dévotions (suivez notre regard) que ce type de répétitions à gogo qui nous fait souvent nous exclamer : Ah ! Delenda est Carthagogo car trop c’est trop ! Comme disait Maître Eckhart quand il en avait ras le rasoir !…

Car la question n’est pas : mais où est donc Ornicar ? On s’en fout d’Ornicar. Qu’il dorme Ornicar. Qu’il s’adonne à la boisson ou à la masturbation. Qu’il continue de jouer de l’accordéon à la station Odéon. La question n’est pas là ! Ni de savoir où sont passés Ovipare et ses œufs, Bart et son chocolat ou Moutard et ses mouflets. C’est sans intérêt ! Ils le retrouveront bien un jour leur hochet. Comme Saint-Médard, sa pluie, Tartare, son steak, Trafalgar, son coup et Madame Putiphar, sa petite loupiote ! Non ! la vraie question, l’angoissante question pour notre langue, c’est : mais où est donc d’Ormesson (Jean Lefebvre d’Ormesson) ? A-t-il bien cessé d’écrire ? A-t-il bien été admis à la retraite poétique ? Est-il bien disparu de la circulation littéraire, lui qui pouvait, tout aussi bien, célébrer sur le même ton, Marie Brizard et sa gnôle que Bouvard et son petit cruchon. Ou Falzar et son pantalon, voire Nabopolassar et son paillasson !

Car après la bataille poétique qui fit rage il nous fallut encore compter les abattis des abattus, compter les os brisés des as du close-combat, transporter dans nos combis (après un premier tri sur le tas pour distinguer les vrais pendus des faux pendards), les écrasés du cul un peu nases et les castrés du col trop kamikaze, et envelopper dans les costards funéraires d’usage les ex-costauds couleur Costières du Gard. Oh ! Oh ! Que de boulot ! Que de travus ! Que de travaux ! Il eût faudrait fallu un gros bouli-compta pour calculu au coup pour coup tous ces cas par cas !…

Et puis ceci, pour les amateurs (clic) sur Liste des idiots du village


À écouter, enfin!

 

Monsieur Baylet réactualise Daudet et son « Sous-Préfet aux champs »

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Après ceux en charge de la politique de la ville, monsieur Baylet réinvente les « sous-préfets aux champs » (1). Un grand bon en avant! Je savais l’ancien patron du PRG  homme de presse, j’ignorais qu’il fut aussi homme de lettres. Et que celles du Moulin de  Daudet seraient son viatique ministériel.

Chronique de Narbonne. L’Aspirateur, sans inspirateur, pour Louis Jammes disjoncte…

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Dans une de mes dernières chroniques sur Radio Grand Sud FM (Radio Barques, le samedi à 9h  10, rediffusion le dimanche à 11h 10) je m’interrogeais sur l’avenir de l’Aspirateur, ce bâtiment destiné originellement à avaler des ordures ménagères, voulu par Michel Moynier, mais recyclé ensuite, par son successeur aux affaires municipales, Jacques Bascou,  en lieu d’exposition d’oeuvres d’art contemporain.

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Un bonheur de lecture, dans une boîte de « Livres comme l’air »…

 

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Habituel, et quotidien, tour de ville – grand! un peu plus d’une heure. Je traverse le jardin de la « Révolution » et m’arrête quelques instants devant la « boîte à livres » – une initiative lancée par Marie Aussilloux et reprise par la Ville: « Livres comme l’air ». Un rapide coup d’oeil, et, au milieu de rien, une « pépite »: Jean Pierre Verheggen: « Poète Bin Qu’oui Poète Bin Qu’non? » Sans défaut! Nette… À l’évidence jamais ouvert, le livre! Sa tranche en témoignait… Plus à présent. Ce n’est pas la première! Et merci à cet anonyme, s’il me lit, qui, avant-hier me fit tout aussi anonymement ce cadeau. Jean Pierre Verheggen donc, est un poète. Belge! L’Alphabet des lettres françaises de Belgique définit ainsi sa poésie :