Tous les Samedi, à 9 heures 10, et Dimanche, à 11 heures 10, en rediffusion, sur Grand Sud Radio FM (source), je porte mon « contre-regard », dans Radio Barques, sur l’actualité de Narbonne et sa région.
En réécoute ici:
Alain Juppé : « tous ceux qui ont voté pour François Hollande sont complètement paumés ». Que pense-t-il donc de son ami François Bayrou et de ses appels faussement indignés à l’adresse de François Hollande, qu’il contribuât pourtant à faire élire, pour qu’il dissolve l’Assemblée?
C’est la bonne blague de ce début de semaine! Fleur Pellerin veut taxer les cartouches d’imprimantes pour injecter des millions d’euros dans le budget du Centre National du Livre (CNL). Elle qui pourtant ne lit plus que des rapports et des notes dont pas une ne lui a été transmise avant qu’elle ne s’expose sur un plateau de Canal+ où lui fut posé d’inévitables questions sur Patrick Modiano.
Dans l’Express du 22 au 28 octobre, un dossier signé Manuel Cudel sur Narbonne : la revanche de Didier Mouly, ses premiers pas à la mairie, ses relations avec le Grand Narbonne et Jacques Bascou son président, ainsi qu’avec son adjoint Bertrand Malquier. Concis, bien documenté et très construit, on en tire, à la lecture, une image assez nette des deux personnalités autour desquelles est bâtie cette « enquête » . Celle de Didier Mouly d’abord, en successeur d’un père toujours présent dans la mémoire collective des narbonnais et à l’aune duquel il se sait perpétuellement jugé, celle de Bertrand Malquier ensuite, son jeune premier adjoint à l’ambition affichée et au désir manifeste d’un jour régner. Deux personnalités, deux profils, deux caractères opposés jusque dans leur manière d’être et de se « mouvoir » dans l’espace public. Le sérieux conventionnel d’un avocat d’une petite ville de province au style vestimentaire un brin désuet – une marque de famille – de Didier Mouly, tranche en effet avec la nonchalance élégante d’un Bertrand Malquier à l’allure moderne et au look « branché » – une marque de notre époque, qui se veut « cool ». Unis dans la conquête et l’exercice du pouvoir, très vite les trajectoires et les « images » des deux hommes ont divergé. D’autant que contraint à une cohabitation conflictuelle avec Jacques Bascou, qui a conservé l’Agglomération, Didier Mouly doit partager ce qui lui « reste de prérogatives avec son premier adjoint, Bertrand Malquier, devenu un véritable vice-maire « . Un vice-maire qui, chargé d’auditer la maison Nouveau Narbonne, aurait prononcé cette phrase rapportée par Manuel Cudel : « Il me fallait un Mouly, mais je voulais Didier Mouly » . Une petite phrase lourde de sous entendus que les amateurs apprécieront … Le fait est que cette « disjonction » donne la nette impression d’un pouvoir « incohérent » , sinon sur le fond en tout cas dans sa forme. On pourra me faire observer que 6 mois à peine son installation, on peut le comprendre. Certes! Mais c’est aussi dans les premières initiatives prises, les premiers « gestes symboliques » que se fixent les « images », les représentations des acteurs de la scène politique. J’en conviens aussi, rien n’est définitivement figé, bien heureusement – dans la vie en général, comme en politique en particulier – ni en forces, ni en faiblesses et on aurait tort, à gauche et dans son propre camp, de sous estimer l’énergie, la volonté et la capacité de Didier Mouly à s’imposer durablement dans le paysage politique narbonnais. « Né de père connu », ne tient-il pas les clefs d’une revanche sur un destin familial et personnel qui le tenait dans l’ombre de son cabinet … Et ne dit-il pas déjà que son intention est bien de « rempiler ». Pour le prouver!…
PS: Chez mon marchand de journaux, il reste encore des exemplaires de ce numéro de l’Express, disponible aussi ailleurs … La pile, il est vrai, diminue à vue d’oeil …
Tiens, c’est une surprise ? Une Commission du Sénat décide de rendre leur intégrité à l’Alsace et au Languedoc-Roussillon ! Ces gens là, douillettement entretenus par la République incarnent la tradition. Sauf que comme le disait le grand Jean Jaurès, dans la tradition, il faut laisser les cendres et garder les braises. Et les élus de la Région Languedoc-Roussillon de crier victoire.
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