Douze maires en quête de LGV !

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Douze maires se sont réunis à Béziers pour réclamer leur LGV ( Ligne à Grande Vitesse ). C’est l’info régionale du jour ! Le symbole est fort. Voilà donc nos douze apôtres partis à la conquête des « financements européens les plus élevés » , les caisses des Etats français et espagnol étant elles aussi sollicitées. Œcuménique à souhait, surtout en ce dimanche, la posture affichée n’en est pas moins d’une hypocrite et cruelle inanité. Tous ces maires, on le sait, exigent, pour leur ville, une gare TGV;  de sorte qu’à les suivre, ne s’y arrêteraient que des trains qui, à petite vitesse, forcément y circuleraient. Quant au reste, c’est à dire l’essentiel, son  « budget » , la corne d’abondance pour l’abonder est épuisée et on ne peut plus compter sur des contribuables exaspérés. Croieraient-ils donc aux miracles, nos maires en mal de publicité? Ce sont-ils humblement demandés, en ces temps de diète forcée, ce que coûtait cet offensant étalage de leur vanité ? Que ne lisent-ils l’Ecclésiate, comme le poète, il a toujours raison. Bon dimanche !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bonheur, la France et les français…

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Nos amis québécois ont un sens de l’humour et un esprit d’inventivité linguistique qu’il n’est pas utile ici de rappeler. Ecouter Félix Leclerc  suffit pour mesurer la distance qui nous sépare de ces francophones qui surent conserver notre langue commune tout en l’enrichissant de merveilleux idiomes afin d’éviter son envahissement par d’affreux anglicismes…

En politique, les mots  » tuent « …

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En politique, les mots sont des balles. Comme au tennis, leurs retours peuvent être fatals. « Je n’aime pas les riches ! », affirmait notre bon et modeste Président ! Et voilà  qu’on découvre leur patrimoine au sein de ce gouvernement. Après la  Suisse et les comptes de Cahuzac, l’effet produit est détonnant. On peut donc être socialiste,  riche et mentir effrontément. C’est l’adage du moment ! Mais certains déjà disent n’avoir « jamais vécus en riche », ni hier ni maintenant. Les pauvres eux rient, qui ne peuvent vivre autrement leur réelle pauvreté. En politique les mots sont des balles, disais je ! Ils « tuent » comme jamais en ce catastrophique moment !