La classe!
J’ouvre le journal local et tombe, stupéfait, sur un article dans lequel le directeur général de l’office HLM de Narbonne, photo à l’appuie, explique que, si des résidents ont vu leurs loyers augmenter de 30% il n’y est pour rien.
J’ouvre le journal local et tombe, stupéfait, sur un article dans lequel le directeur général de l’office HLM de Narbonne, photo à l’appuie, explique que, si des résidents ont vu leurs loyers augmenter de 30% il n’y est pour rien.
Première info : « En marge de la rencontre « Progreso global » organisée par la fondation Ideas à Madrid, mercredi 19 octobre, François Hollande a appelé Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens à être à la hauteur de la situation lors du prochain sommet européen, sinon ce sera « la victoire des agences de notation »
Deuxième info : « Moody’s a abaissé mardi la note souveraine de l’Espagne de deux crans, de Aa2 à A1, avec perspective négative, jugeant que le pays restait vulnérable aux tensions de marché. »
Et de remarquer que, ce même mardi, mais le soir, François Hollande a rencontré le Président du gouvernement espagnol, son ami Zapatero, qui applique les mêmes recettes que les autres dirigeants européens. « Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tiennent au-delà ». Montaigne!
Réenchanter le rêve français ! Grandiloquence et ridicule de la formule. Et si peu adaptée aux circonstances. Comme à la personne Hollande. Qui ne peut, malgré tous ses efforts, faire oublier ce qu’elle fut. Au physique surtout, qui se prête si peu à ce genre de déclamation et l’oblige à hausser son menton, rouler des yeux et forcer sa voix (mal posée). Que ne reste-t-il sur son registre de « candidat à la candidature modeste », qui l’habille pourtant si bien. Le temps n’est plus au romantisme politique et à la geste amphigourique. Stopper et réduire les déficits publics en préalable à tout le reste commandent de ne point rêver à un miracle français. Et les mois qui viennent devront plutôt faire appel à la lucidité et au courage qu’aux illusions d’un avenir radieux et enchanté.