Après le calamiteux sommet de Copenhague et le malheureuxvoyage de Cécile Duflot, le désastreux couperet du Conseil Constitutionnel. Qui s’offre, pour la Saint Sylvestre, « la taxe carbone ». Pour la plus grande joie de Claude Allègre, qui n’en demandait pas tant, et pour le plus grand embarras de l’opposition, qui devra faire de la surenchère.Certains s’étonnent que le gouvernement n’ait rien vu venir,d’autres insistent sur le camouflet des Sages. En réalité les gains pourraient s’avérer positifs pour Sarkozy. A gauche, si l’on excepte Ségolène, et chez les Verts, dos au mur, ce sera du « toujours plus fiscal » et à droite de la droite du toujours moins. La balle, pardon, la taxe, reviendra nécessairement au centre et…but !
Michel Renouleaud vit à Nîmes . Nous nous connaissons bien pour avoir exercé quelques responsabilités ensemble à la Région , et sommes amis.Dans son dernier billetil s’interroge : « … quand je lis qu’à Narbonne, avec le soutien financier du conseil régional, on s’apprête à construire un musée de la Romanité, projet également inscrit dans le programme municipal nîmois… ».Eh bien, mon cher Michel, non seulement je m’interroge comme toi sur ce projet « fréchien », mais trouve l’idée surtout assez démagogique . Si la romanité de Narbonne est bien avérée au plan historique, son patrimoine antique réel est lui malheureusement très pauvre. Il se résume en effet en une collection de « pierres », certes intéressante, mais qui ne saurait rivaliser, bien entendu, avec « la maison carrée » et « les arènes » de la préfecture nîmoise.Des trésors qui illustrent tous les livres d’histoire de la planète traitant de la période romaine. S’il doit donc se faire un musée de la romanité en Languedoc-Roussillon, c’est donc bien dans la capitale gardoise . Narbonne, a bien d’autres atouts, avec notamment son ensemble monumental autour du « palais des archevêques ». Un « bijou » négligé, mal entretenu et insuffisamment mis en valeur. Alors, plutôt que de courir à grands frais après une « romanité » qui jamais ne pourra rivaliser avec celle de Nîmes, nos élus seraient plus avisés de concentrer leurs énergies intellectuelles, politiques et financières sur le « cœur de ville narbonnais ». En ces temps d’agitations politiciennes, est-ce trop leur demander que de faire montre de sérieux et de cohérence, pour ne pas dire de solidarité, régionale ?
On connaît la distinction des ordres entre le juridico-politique et la morale (oh le vilain mot !), et ses effets sociaux. On peut, en effet, tenir des paroles attentatoires à la dignité d’une personne ou d’un groupe social et ne pas être condamné par la justice civile, par exemple. Autrement dit, respecter la loi et se comporter de manière indélicate et déloyale (la définition familière du salaud).Tous les jours ou presque l’occasion nous est donnée d’en relever l’insupportable existence, notamment dans l’espace public. A des degrés plus ou moins élevés, comme cette dernière relance des petites affaires concernant Julien Dray dont la fédération de l’Essonne n’a pas retenue la candidature pour les prochaines régionales. Exprimant de ce fait un souci de décence assez rare dans la vie politique pour ne pas être positivement remarqué. Un souci que ne semblent pas partager nombre de dirigeants politiques de droite comme de gauche pour qui, à l’instar de la présidente de Poitou-Charentes : « Il y a la présomption d’innocence. Julien n’est toujours pas jugé et je trouve quand même inadmissible de lui faire subir la double peine ». Des dirigeants qui savent très bien de quel tissu est fait le costume de Julien mais qui s’empressent de le recouvrir du manteau de l’hypocrisie la plus cynique au motif encore plus indécent de le faire payer par Martine Aubry. Témoignant ainsi d’une absence totale de sens moral et d’une piètre estime de soi. Quant à celle des autres…
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]