J’apprends, sous la synthétique plume d’un conseiller départemental de l’Aude (qui ne choisit pas ses mots avec une pince à sucre), que le sport (il pensait sans doute à l’exercice d’une activité sportive !) serait « un élément » (un gage, peut-être, non ?) « d’épanouissement personnel » (ce qui ne va pas de soi, comme me le faisait remarquer, hier encore, ma mère âgée de 90 ans, mais en parfaite santé mentale et physique, qui jamais ne pratiqua aucun sport de sa vie pour l’essentiel réservée, hélas !, aux durs exercices obligés de nombreuses « femmes au foyer » de son temps – et de condition très modeste. Je pourrais aussi citer le nom d’un ami cher, il se reconnaîtra, d’un extrême raffinement intellectuel et d’une minceur athlétique dont l’énergie physique fut en grande partie consacrée à l’usage immodéré – et risqué : de nombreuses chutes sont à son actif – de son échelle de bibliothèque… ;
Comme il s’écrit à peu près n’importe quoi dans certains médias (pire sur les réseaux sociaux!) sur Saint-Barthélemy : « repaire de milliardaires », un « paradis fiscal » dont les habitants « vivent souvent dans des villas cossues », une petite mise au point me semble nécessaire. Surtout dans les conditions actuelles où beaucoup se plaisent à faire des confusions « déplorables entre les milliardaires propriétaires de villas, qui n’y vivent pas, et les habitants de Saint-Barthélemy, qui y travaillent parfois durement et dont les maisons, souvent loin d’être cossues, ont été dévastées par Irma. »
Monsieur Baylet et Mesdames Rozière, Pinel et Brutus.
Dans la plus grande discrétion, – c’est une constance, un élément doctrinal pour ne pas dire un principe philosophique… – , les radicaux de gauche et de droite oeuvrent efficacement à une « fusion » politique qui devrait leur permettre de constituer, dans les semaines qui viennent, un groupe parlementaire commun et bénéficier, de ce fait, de tous les moyens financiers et humains nécessaires à son expression publique. Une « force » politique (nulle ironie dans mon propos) « nouvelle » issue de la décomposition des « vieux partis » consécutive à leur défaite présidentielle et législative ; un apport bienvenu qui viendra renforcer la majorité gouvernementale du Président Macron.
Eh bien voilà, c’est fait ! Didier Mouly s’inquiète pour ses emplois aidés, et le fait savoir par écrit à la ministre concernée, quand son adjoint Jean Paul César, en filloniste déclaré, mais bien muet, devrait au contraire s’en réjouir – son candidat à la présidentielle les voulait en effet supprimer.