Dans ma petite cité, si joliment chantée par un poète qu’elle n’a pourtant jamais vraiment aimé, ses « maires bâtisseurs », deux (seulement !?), figures tutélaires aux options politiques radicalement opposées, font l’objet, eux, chaque été, d’un immuable et désuet rituel mémorial. Louanges, apologies, compliments sont ainsi gravement prononcés par d’éminentes personnalités devant un parterre de nostalgiques fidèles pieusement recueillis.
C’est une histoire de cul à se taper la tête contre celui des bus. Ceux de l’Agglo ! Le RCNM s’y affiche tout nu. Je veux dire sans le soutien de la Ville de Narbonne et son coeur des possibles. Ce que son maire juge indécent et Nouveau Narbonne obscène.
Bruno Roger-Petit vient d’être nommé, conseiller, porte-parole du Président de la République. Il est journaliste de métier. Depuis, éditorialistes, hommes politiques et stars des réseaux sociaux (universitaires, polémistes etc…) s’enflamment, s’indignent, vitupèrent, hurlent au scandale. Où est donc le problème ? Dans le fait qu’un journaliste soit chargé, avec d’autres conseillers, de la communication élyséenne (1) ?
C’est un mot, ou une phrase, lu et entendu dans les médias, avant et après le massacre de Barcelone, qui me sort par les trous du nez : « déséquilibré ». Un terroriste islamiste ne serait ni l’un (terroriste) ni l’autre (islamiste), mais souffrirait d’un déséquilibre mental (de troubles psychiatriques !) Pas responsable donc ! Malade il devrait être soigné.
Dans son blog, Bernard Lecomte écrit ceci : « En démocratie, le pouvoir vient du peuple. Pour tout dirigeant élu, la tentation est d’entretenir par tous les moyens la bienveillance du peuple. Pour cela, il y a la communication et tous ses artifices que Macron maîtrise parfaitement : photos dans Match, séquence people à la TV, tweet compassionnel, etc. Le danger est de vouloir maintenir aussi l’information (la vraie, celle qui relate, qui enquête, qui critique, qui instruit) derrière le grand rideau de fumée de la « politique spectacle. »