Pantalonnades narbonnaises, suite…

 

 

Monsieur Éric Parra, l’adjoint en charge du commerce, notamment, de ma charmante petite ville est très, très en colère. L’un de ses administrés, restaurateur de son état, serait dans l’obligation d’assurer lui-même le nettoyage de containeurs situés à proximité de sa terrasse dont le service incombe pourtant au « Grand Narbonne », s’insurge-t-il… Avec une photo à l’appui de son accusation, où l’on voit un sémillant aubergiste, tout sourire, kärcher pointé vers une plate-forme moussue, poser complaisamment dans une belle attitude d’agent de propreté municipal, le costume fluo en moins. Si je fais cette comparaison avec un des nombreux métiers de l’administration de la Ville, c’est évidemment à dessein. Car contrairement à ce qui est ici faussement énoncé, les abords des bornes amovibles de ces conteneurs enterrés étant ouverts au public, leur nettoyage doit être assuré par… la commune ou son prestataire éventuel. Un esprit peu habitué à naviguer dans les arcanes juridiques régissant les rapports entre collectivités, mais doté d’un peu de bons sens, peut comprendre aisément cela. Mais à l’évidence pas d’autres, disons plus éclairés. Imagine-t-on en effet nos agents de la propreté municipale, qui font leur travail de manière très professionnelle, obéir à leur hiérarchie – le font-ils au fait ? – et contourner de leurs balais, aspirateurs et kärchers ces surfaces pourtant placées dans la continuité des chaussées et trottoirs dont ils ont la charge d’entretien ? Voir ainsi monsieur Parra se tirer un jet de karcher dans les pattes prêterait à sourire si ce genre de farces ne traduisait en réalité un état d’esprit permanent de stupides, mesquines et stériles contestations de « territoires » entre la Ville et le Grand Narbonne, Didier Mouly et Jacques Bascou. Et là, franchement, on ne rit plus ! Comme pour les marches du Théâtre, il serait temps que le rideau tombe sur ces pantalonnades et que nos acteurs municipaux entrent dans la vraie vie… et fassent sérieusement leur boulot !

À l’Élysée plus grand monde ne parle à la presse, dit-on !


Dans son billet politique, Frédéric Says, sur France Culture, ce matin, se plaignait du tarissement des sources d’information auprès desquelles ses confrères journalistes s’alimentaient sous la présidence de François Hollande – et celle de son prédécesseur.

Didier Mouly sait-il encore où il campe et sur quel pied danser !

 
 

Lors du dernier conseil municipal, Didier Mouly a fait un surprenant discours introductif de politique générale. Il y a notamment déclaré que l’actualité tant nationale que locale confortait « les élus Nouveau Narbonne dans leur indépendance, loin des vieux partis politiques, des dogmes et du sectarisme. »

Occitanie ! André Viola et M.H Fabre sèchement battus, mais adoubés pour refonder et relancer le PS audois ?!

   
 

La fédération socialiste de l’Aude, après sa débâcle électorale à l’élection présidentielle (son candidat Benoît Hamon a tout juste dépassé les 6% des voix dans ce département pourtant traditionnellement ancré à gauche) et la perte de ses trois mandats de député (depuis toujours, ou presque, acquis à ses représentants), se lance dans un audacieux (j’ironise, évidemment!) plan de refondation et relance politique. Qu’on en juge ! Les battus, et son chef de file principalement, le président du Conseil Départemental, André Viola, qui se présentait dans une circo « imperdable », est maintenu à la tête de cette collectivité après avoir demandé à sa majorité de lui renouveler sa confiance.

Le Puy des Fous de Daraud dans l’Aude… avec Ménard et Collard en vedettes américaines !

Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Pendant la campagne des législatives, le candidat du FN, dans la deuxième circo de l’Aude, monsieur Daraud, dit la Scoumoune, s’est engagé sur  la création d’un Parc d’activités médiéval avec la création, à la clef, de 1000 emplois !

 

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