J’ai récemment fait observer, dans mes billets précédents, que de sérieuses dissensions, tant sur la conduite par Didier Mouly de sa majorité municipale que sur l’opportunité de réaliser une salle multimodale aux lourdes conséquences financières et environnementales – je renvoie mes lecteurs aux billets consacrés à ce sujet en taguant sur « salle multimodale » – ; et que conséquemment de sérieuses fractures ne manqueraient pas d’apparaître dans son groupe.
J’ai souvent fait état ici des survivances institutionnelles et culturelles de l’Ancien Régime dans notre République, dont Paris s’est longtemps voulu la nouvelle Rome. Je n’y reviendrai donc pas dans le détail !
Il y a deux manières de faire de la communication institutionnelle. La première serait de faire connaître aux payeurs et aux bénéficiaires – les électeurs-contribuables que nous sommes ! – des actions ou des programmes engagés par une collectivité publiqueleurs coûts réels ainsi que les résultats attendus ; la seconde, de leur présenter, aux mêmes, des « paquets » de projets aussi vagues dans leurs objectifs qu’imprécis dans leur chiffrage – exagérément gonflé !
Cambadélis a raison : la campagne n’a pas encore vraiment commencé. Il convient donc de garder son sang-froid. Recommandation qui peut paraître vaine tant la séquence que nous avons vécue depuis quelques semaines sur fond « d’affaire » Fillon et de tentatives pour le destituer, a étéd’une intensité et d’une « violence » médiatico-politique inouïe.
L’Indépendant, ne le serait donc pas – indépendant. Pire, ses journalistes mentiraient. Notamment l’un d’entre eux présent lors de la dernière réunion du conseil municipal et nommément apostrophé par Didier Mouly: « Vous êtes un menteur ! ». Une acerbe diatribe prononcée sur un ton ne laissant aucun doute sur son sens accusatoire. La tessiture d’une voix compte en effet beaucoupdans la perception d’un mot, d’une phrase.