Le grand chapiteau du Salon du Livre et de la Jeunesse n’était pas encore démonté que d’affreuses banderoles installées sur nos grands boulevards annonçaient la tenue d’un salon du véhicule d’occasion, le deuxième, du jeudi 19 au dimanche 22 mai, en centre-ville, plus précisément sur les Barques de Cité et de Bourg. Et ce juste avant la belle exposition de photos sportives, Sportfolio, répartie en divers lieux de ce même centre- ville.
27 députés socialistes ont tenté mardi de déposer une motion de censure contre le gouvernement.
En obligeant à nouveau le gouvernement à utiliser l’article 49 alinéa 3, cette fois-ci pour faire adopter le projet de loi sur le travail, et en déposant une motion de censure, les «frondeurs» confirment bien que le pouvoir socialiste est désormais leur principal adversaire. Leur véritable objectif était en effet de lui infliger une défaite en rase campagne. Deux hypothèses peuvent alors être avancées.
Disons le tout de suite : je considère que le projet de loi El Khomri, même dans sa version remaniée après des négociations menées par le Premier ministre avec la CFDT et l’UNSA , notamment, va dans le « bon sens ». Disons aussi que, face au blocage de la gauche de la gauche et des frondeurs du PS – archi minoritaire au groupe socialiste de l’Assemblée, mais décidés à tout faire pour dissuader François Hollande de se représenter en 2017 – et au vote contre annoncé de la droite et du centre déjà engagés dans le combat des présidentielles, Hollande et Valls n’avaient pas d’autre choix que de recourir au 49.3.
Une page de couverture pleine de promesses et une page deux vide d’infos et de sens. J’attendais un bilan et une mise en perspective de l’action menée par Didier Mouly depuis son élection en mars 2014, et j’ai lu de vagues considérations sur la sécurité et l’augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance – il y en aura 71, fin 2017 -, son impuissance devant la prolifération de crottes d’inciviques canidés – il est vrai en exponentielle croissance – et la richesse de ses rencontres hebdomadaires avec les narbonnais à la recherche d’un emploi ou d’un logement, notamment, qu’il ne peut évidemment satisfaire. Des « vendredis de proximité » qui ne lui apprennent naturellement rien de ce qu’il conviendrait de faire ou de ne pas faire pour le reste de ses responsabilités municipales, c’est-à-dire l’essentiel.