« C’est donc bien une mesure symbolique et contre ce symbole que s’insurgent les bons esprits. Sauf que 94% des français sont pour! Bref, au mieux symbolique, au pire inutile… De la tactique politique, assurément! » Je concluais ainsi un de mes rares billets consacrés à cette déchéance de nationalité voulue par François Hollande et son gouvernement. Hier, le même abdiquait. Fini les débats houleux au sein de son propre camp et de sa majorité. La droite sénatoriale refusant de voter un texte identique à celui approuvé par l’Assemblée, la tenue d’un éventuel Congrès afin de réviser la Constitution ne pouvait plus être envisagée. La responsabilité de cet échec est évidemment imputé par le chef de l’État à la Droite, ce que personne, même dans les médias plutôt favorables à la Gauche, n’invoque tant « la défausse » est évidente. Cela dit, une grande majorité des Français l’approuvant, c’est à toute la classe politique que va être fait désormais le procès en crédibilité. À un an de l’élection présidentielle, pouvait-il en être autrement? Hélas, non! Postures et jeux de dupes, n’ont échappés à personne, en effet. Décidément, il règne une « drôle de guerre » politique et idéologique dans cette France de 2016. De tout le spectre politique institutionnalisé, rien de ce qui en émane n’imprime – si je puis dire – dans l’opinion. Et tout semble en attente d’un évènement qui ferait éclater cette « énorme bulle sociale » emplie de frustrations et de mécontentement de toute nature. Ce matin, je n’y puis rien, rôde dans mon esprit cette funeste pensée: « qu’adviendrait-il, si, dans quelques mois, se produisait sur notre sol un nouveau Bataclan? »
Voilà plus de quatre ans que madame Fabre, député, et monsieur Courteau, sénateur, militent aux côtés du collectif de la Vieille Nouvelle (Lydie Passemar, Elisabeth Rouch et Laurent Bady) pour la création d’une bande de roulage de 4,5 km sur le sable qui relierait la zone portuaire de Port la Nouvelle à l’étang de l’Ayrolle. En vain! Cette bande ne se fera pas…
« L’homme occidental », et le français plus particulièrement, considère qu’il faut chercher à tout prix une explication rationnelle à toute déviance sociale ou morale, individuelle ou collective. De la plus bénigne à la plus mortifère, du vol à l’étalage à l’attentat terroriste, séparément ou ensemble, des spécialistes des sciences sociales sont régulièrement sollicités et mis en scène dans les médias pour y exposer leurs points de vue et leurs solutions. Et ce à l’aune, principalement, pour ne pas dire exclusivement, des seuls facteurs économiques ou sociaux.
C’était dimanche, la SNN tenait son Assemblée Générale. La première depuis l’arrivée d’un nouvel équipage conduit par Robert Déjean. La main sur la barre, son capitaine et ses matelots voulaient illico envoyer par le fond un chef et son « resto », ainsi que des passionnés de la « bonne chanson » française. Depuis, la bataille en sourdine continue… C’est ainsi que le Nautic’chant (1), qui vivait sa vie de petit centre culturel dans le quartier de la Nautique, pour le plus grand plaisir de ses adhérents, sympathisants et spectateurs, vient de recevoir, par lettre avec A/R du 17 février, une sommaire mais virile sommation de quitter le lieu de ses musicales soirées… au mois d’avril 2016.