Le 23 février 1965, je quittais Narbonne pour Montbéliard. Je n’avais pas 18 ans et c’était mon premier voyage. En train ! Il faisait froid. J’entrais dans la «carrière» administrative. Durant cette période de formation, les premiers enseignements reçus traitaient des «droits et obligations des fonctionnaires». Un thème parmi d’autres : «l’obligation de réserve». Une «obligation» qu’un avocat général de Bastia, ancien procureur de Carcassonne, ne semble pas, ou ne plus, connaître. Sur sa page Facebook, parmi ses amis :“L’Aude avec F. Hollande”, mais aussi deux personnalités socialistes du département : André Viola, président du Conseil Général, et Jean-Claude Pérez, député-maire de Carcassonne.». C’estVincent Boilot, qui lève le lièvre, aujourdhui, dans le Midi Libre.A cela, qui n’est déjà pas rien, s’ajoutent des commentaires du même avocat général sur la page de son «ami facebookien» Jean Claude Perez sur des affaires judicaires en cour qu’il conduisait alors qu’il était procureur de Carcassonne. Nous sommes le 16 février de l’année 2012. Il fait tout aussi froid qu’en 1965, mais des hauts magistrats pratiquent à présent «la dispense de réserve» et brisent allègrement, car il n’est pas le seul, le lien moral et juridique de neutralité constitutif d’une bonne administration de la justice. Le signe manifeste des dérives d’une époque, où après tant d’autres dérapages de ce genre, semble sonner la fin programmée, par ses propres serviteurs, d’une certaine idée de l’Etat républicain. Je n’exclue pas, cependant, pour le cas dont il est ici question, une ivresse narcissique mal contrôlée propre aux nouveaux adeptes de Facebook. Ce qui, pour notre ex procureur avocat général, ajoute à son manque de discernement professionnel une absence évidente de tact… et de bon goû﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽﷽cat généralernement professionnel un manque de tact et de mauvais go ex procureur avocat généralût. «Le goût est un princedétrôné qui, de temps en temps, doitfaire des protestations.» ( Elie Fréron )
Robert Navarro n’est pas commissaire de police. Ni juge. Seulement Sénateur et Vice-Président de la Région Languedoc-Roussillon. PS ou ex ? On en perd sa rose! Pour Aubry c’est un ex et pour Hollande on ne sait pas.
Elle enfle et enflamme les esprits narbonnais, la rumeur : « le long et sévèrePatrick Nappez reviendrait aux affaires. » Pas à la rédaction du Midi Libre, qu’il quitta naguère, mais au cabinet du maire de Narbonne : Jacques Bascou, pour le diriger demain. L’officialisation de ce qu’il fut, en quelque sorte, pendant la dernière campagne électorale des municipales, de son fauteuil de rédacteur en chef de la locale du Midi Libre, au profit de ce dernier. Non sans talent d’écriture, soit dit en passant ! Doté d’une « plume » concise, précise et de surcroît servie par un style aussi sec que tendu, comme ses rares cheveux le sont par un petit catogan, il ne s’embarrassait jamais de nuances et allait droit au but. Le sien ne souffrant d’aucune incertitude : la recherche de la Vérité ; autrement dit la sienne. Son collègue de la rédaction d’en face, à l’inverse, aujourd’hui, lui, se les arrache (les cheveux). Il ne se voit surtout pas dépendre, en quelque manière que ce soit, de son ancien collègue et néanmoins concurrent pour accèder aux petits et grands secrets municipaux , et « peste » après son ami le maire qui « ne peut pas lui faire un coup pareil ! » Quant à l’opposition, je doute qu’elle apprécie la prise en mains de la communication municipale par un spécialiste de l’information, ou de la désinformation, selon le point de vue où l’on se place. Enfin ! Ainsi allait la rumeur, ce matin, du côté des Halles, entre charcutailles et fromages. Là où se mélangent les trognes les plus avinées et les langues les plus « informées ». Auspices de bistrot, qui attendront les vœux du premier magistrat avant de s’incarner, peut- être, pour le plus grand profit, on l’espère, d’un journaliste qui, naguère, m’expliquait tout le mal qu’il fallait penser de « la communication politique », quand je lui démontrais qu’il en personnifiait les liaisons dangereuses. Dimanche, s’ouvrel’année du Dragon ; une année où « tout peut être glorieux mais éphémère et illusoire ». Bonne année à tous !
Marx écrit dans « La question juive » que la politique est la forme profane de la religion…La Corée du Nord en représente à coup sûr la forme délirante; et nos rassemblements républicains rituels: manifs, défilés… la forme romantique.
M. Bourquin, comparaissait, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, avec trois autres personnes, pour des faits remontant à 1999. Il était soupçonné d’avoir influencé la décision du conseil général des Pyrénées-Orientales, dont il était le président à l’époque, en faveur de la société « Synthèse », appartenant à l’un de ses proches, pour l’obtention du marché de la communication de l’institution. Le délibéré sera prononcé en Janvier, le procureur requérant deux mois de prison, sans s’opposer à un éventuel sursis. Entre temps, le même vient d’obtenir de la direction du PS une super-dérogation à ses principes (une de plus !) qui lui permet de cumuler ses mandats de sénateur et de président du conseil régional.Le prix de ce cadeau semblant être le lâchage de Robert Navarro,englué dans une pizza-connexion héraultaise à l’odeur plus que douteuse. Et comme si cela n’était pas suffisant à son bonheur et à notre colère,en homme sincère et probe, nous disent ses amis,il conserve son bureau de prestige à l’hôtel du départementoù il préside une assemblée départementale bis. Un bureau signé Knoll, acheté dans l’Aude pour la modeste somme de 35 000 euros… De tout cela, la presse régionale en ignore l’existence ; elle feint de l’ignorer, bien entendu. En pleine restructuration et confrontée à de lourdes difficultés financière, serait elle à ce point dépendante de la manne que représentent les budgets de communications de ces collectivités territoriales ? Au point de cacher à ses lecteurs des faits et des pratiques moralement et financièrement insupportables ? En cette période, où on attend de tous un sursaut civique pour redresser nos finances publiques, espérons de ceux dont le métier est d’informer qu’ils s’attaquent enfin à ce genre de dérives politiciennes; que je n’ose plus qualifier, tant elles me causent d’accablement…
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
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