L’ogre médiatique a besoin de sa dose quotidienne de « scandales » moraux, intellectuels ou politiques…

         

L’ogre médiatique a besoin de sa dose quotidienne de « scandales » moraux, intellectuels ou politiques — au mieux les trois à la fois — pour persévérer dans son être, entretenir son armée de servants et servir son « public ». L’information, quand elle ne prêche pas la haine ou la pitié, ne peut en effet le satisfaire. Il en est le seul juge. À défaut d’en trouver, chaque matin il en fabrique ; qu’il offre ainsi à l’appétit de serviles et médiocres suiveurs. Ainsi voit-on des cohortes d’analphabètes juger, à son image, du bien et du mal ; lui servir la même soupe et s’ériger en « conscience morale » du temps. Dans ce monde en noir et blanc composé de tyrans et de victimes, de dominants et de dominés, de salauds et de saints…, le doute, la nuance, l’intelligence, le respect n’ont pas leur place. L’obscénité et la plainte y règnent ; et les mots sont de plomb,  et la pensée de pierre.

Narbonne ! Municipales2020 : les métamorphoses d’Alphonse !

     

Jeudi dernier, notre Alphonse, qui se présente modestement, à lui tout seul, sous l’étiquette « Je suis Narbonne », nous invitait à trinquer « en toute convivialité » dans une « ambiance chaleureuse » à l’inauguration de la permanence  du Rassemblement Narbonnais, la sienne aussi après ses publiques et médiatiques embrassades avec le sieur Daraud. Je ne sais si les bouchons sautèrent, et les canons avec, lors de cette surprise-partie bleu marine, mais, depuis,  Alphonse a la gueule de bois. Pour tout dire, il fait la tronche ! Daraud n’est plus le grand démocrate et l’économiste de génie qui le faisait vibrer hier encore dans les colonnes de l’Indépendant. Depuis, notre Alphonse, amant déçu, est  reparti « au turbin » — comme dans la chanson ! —  ; et cherche un nouveau Théodule (familièrement Dudule*  !) pour le nourrir de sa pensée — profonde — et de son programme — prodigieux…

*Dudule est, aussi, une marque spécialisée dans le matériel pour la pêche au coup. Son slogan : « Avec Dudule, le poisson pullule ! »

 

 

   

Ce 10 novembre, fut pour nous, en cette année 2019, celui de la honte et du déshonneur…

           

     

L’alliance de l’extrême gauche, d’une partie de la gauche anciennement laïque et désormais bigote, et des islamistes est donc apparue hier sur la place publique. Comme elle le montra aussi en son temps à Neauphle-le-Château autour de l’ayatollah Khomeiny. Et le montre encore aux côtés du Hamas, notamment. Une continuité historique en accord avec ses options politiques : « les ennemis de la démocratie et des libertés sont mes amis. » Avec toujours la même méthode pour les combattre : retourner les principes et les valeurs de la République contre elle même. Ainsi hier, extrême gauche et islamistes défilaient contre les « lois liberticides »qui interdisent de se masquer le visage dans l’espace public ou de porter un signe religieux à l’école, en brandissant l’étendard laïque tout en criant « Allouha Akbar ».  Ces mêmes jours, précisément un 9 de ce mois de novembre, en 1989, un mur tombait et libérait des peuples entiers enfermés dans des régimes totalitaires et un 11 novembre, en 1940, une manifestation de lycéens et d’étudiants, durement réprimée, avait lieu à Paris, sur les Champs-Élysées et devant l’arc de triomphe de l’Étoile en commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918. Quant à nous, nous retiendrons qu’en 2019 ce 10 novembre fut celui de la honte et du déshonneur…

La réforme territoriale a été mal pensée, mal conduite et mal exécutée…

   

Dans son dernier livre « l’illusion régionale : la réforme territoriale en question » (éditions Cairn, mai 2019), le géographe Georges Roques revient sur les bouleversements récents de l’organisation territoriale, consécutifs à la réforme engagée voilà cinq ans sous la présidence de François Hollande  et le passage, notamment, de vingt-deux à treize régions. Nous connaissant depuis longtemps et ayant travaillé ensemble sur des questions de stratégie régionale et d’aménagement du territoire concernant l’ex-Languedoc-Roussillon, les analyses qu’il développe dans son dernier ouvrage ne me sont pas inconnues, comme ses plus récentes, d’ailleurs, sur la réforme territoriale — le sujet de cet ouvrage —, analyses que je partage dans leur ensemble.

Narbonne ! Municipales2020 : Quatre « perles » de campagne (pour le moment)

 

   

Quatre perles de campagne, arbitrairement sélectionnées, je le confesse :

La première, offerte par la porte-parole Verte de Narbonne en Commun : « Concernant l’urgence climatique, également au cœur des préoccupations des habitants, nous nous devons de trouver des solutions quant au nombre important de climatiseurs qui font grimper de 3° parfois la température en centre-ville » Lesquelles ? En interdire l’achat, l’installation etc. Impossible ! « Démago » et stupide. Et la seconde, d’un même éclat que la précédente :   « ralentir la prolifération du goudron… » Parce que le goudron, comme les algues vertes, prolifère, n’est-ce pas ! Et que la réfection des chaussées et des trottoirs pourrait se faire en terre battue bio, peut-être…

Celle de David Granel, de Narbonne XXI, brillante, n’est pas mal non plus  : « Narbonne mérite une véritable locomotive économique efficace pour que Narbonne se développe et rayonne enfin » Une locomotive économique ? Quézaco ! Une entreprise ? de quelle taille, et où donc est-elle, et qui va aller la chercher ? Vite un nom !  Bref ! Une phrase qui honore la SNCF, encore que ! , mais incompréhensible et tout aussi  « démago » que les précédentes vertes. L’économie est, de plus, une compétence du Grand Narbonne

Enfin — pour le moment — la dernière, en cadeau, de Mouly ou Malquier, je ne sais, sur la rénovation du Parc des Sports et de l’Amitié : « On attend la réponse de l’Agglo » Pour une subvention ? Tiens donc !  Sauf, que c’est juridiquement impossible : elle n’a pas la compétence !  Carton rouge, donc ! Une Agglo structure un territoire, elle ne le saupoudre pas.  Entre parenthèses, la future direction de l’Agglo devra balayer dans ses statuts et ses fonds de concours pour éviter à l’avenir ce travers redistributif de culture, si je puis dire, départemental…

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