« Narbonne En Commun » (N.E.C) est donc la nouvelle enseigne d’un rassemblement des « forces de gauche » narbonnaises. Des forces qui se limitent, pour l’heure, si on exclu les très confidentielles « Nouvelle Donne », « Mouvement Citoyen Narbonnais », d’abord, et « J’Aime Narbonne » ensuite — le faux nez du PS et d’un rassemblement voulu alors par Jacques Bascou, qui excluait le PCF — se résument aux seuls PS, EELV et PCF.
Après Rouen, un lourd nuage de fumée noire s’étend sur la France entière ; envahit les salles de rédaction, les réseaux sociaux ; enfume les consciences et les esprits. Des maladies invisibles menaceraient la vie des habitants du lieu, et d’ailleurs.
J’ai pris connaissance de la mort de Jacques Chirac sans en être profondément ému, attristé, contrairement, si j’en crois les médias et l’ensemble des professionnels de la politique réunis dans l’éloge post mortem, à l’ensemble des français.
Réforme clé du quinquennat Hollande, la fusion des régions en quatorze grands ensembles date désormais de plus de trois ans. L’heure est donc au premier bilan. Et celui livré, ce mardi, par la Cour des comptes n’est pas glorieux : leurs dépenses ont augmenté de 207 millions d’€. Cette réforme territoriale, qui devait permettre de rendre la présence de l’État plus efficace sur les territoires, manquerait pour l’instant totalement sa cible. L’étude d’impact de la loi ne chiffrait pas, il est vrai, les gains d’efficacité attendus, mais le gouvernement, par la voix du secrétaire d’État à la Réforme territoriale de l’époque, André Vallini, s’était avancé sur des économies possibles de l’ordre de 10 milliards d’euros à moyen terme**. Un chiffre jugé « fantaisiste », ce matin, sur Europe 1,par Carole Delga, la présidente socialiste de la Région Occitanie, en marge du congrès des régions. On peut la comprendre, son institution est en tête des mauvais élèves de la fusion, avec 11,7% de hausse des dépenses*. Un chiffre qui, lui , n’a rien de fantaisiste et qui masque de réelles extravagances :deux Hôtels de Région, des Maisons de la Région dans tous les Départements, des réunions d’Assemblée dans un Parc des Expositions, des subventions distribuées — saupoudrées — dans tous les domaines, y compris dans ceux ne relevant pas de sa compétence : du sport à la santé, en passant par l’alimentation et le social, pour des montants parfois ridiculement faibles, mais aux effets électoraux singulièrement puissants… La sortie de madame Dega est d’autant plus inconvenante, qu’elle rentre d’un séjour ( du 21 au 26 septembre), d’une mission pardon ! à Tokio,pour officiellement approcher le marché japonais — sans rire ! — et signer un accord avec la Fédération Française de Rugby — et là, on rit jaune. Une photo postée par elle sur son compte Twitter, la montre ainsi souriante, comme une étudiante Erasmus faisant le voyage de son rêve, en classe « affaires », sur un vol de la compagnie Air France. Selon France 3 Occitanie, le Conseil régional avait même sa propre délégation, composée de neuf membres : services du protocole, de la communication et des sports. De sorte que, si on applique les tarifs moyens pratiqués par Air France, le coût total de ce déplacement pourrait ainsi se chiffrer à 22.000 € pour le Conseil Régional, billets en classe affaires et économique compris. A cela s’ajoute un « bilan carbone », en plein débat planétaire sur le climat, écologiquement déviant — le silence des Verts de sa majorité est encore plus surprenant ! Bref ! Dans cette Région, comme dans d’autres collectivités locales, le sentiment qu’il appartient aux autres de faire des économies de gestion, demeure. Tout se passe, en effet, comme si la pente sur laquelle glisse ce pays depuis plus de 30 ans, et les nouvelles contraintes et défis auxquels il doit faire face, ne les concernaient pas. Un état d’esprit qui me désespère — parfois ! la vie offre souvent en effet de quoi s’en réjouir…
* Seules deux régions les ont réduites : l’Auvergne-Rhône-Alpes, avec Laurent Wauquiez à sa tête, et les Hauts-de-France, dirigés par Xavier Bertrand.
** Selon Yves Rouquette dans un article de La Dépêche du 24 juin 2014 , les économies du nouvel ensemble résultant de la fusion du Languedoc-Roussillon et de Midi Pyrénées « représenteraient, selon les études, entre 10 et 15 % des charges de fonctionnement soit 163 à 245 millions d’euros par an, l’équivalent de 10 à 15 lycées. »
Fondés au début du XXe siècle, les Pandores et les Bigophones étaient deux groupes carnavalesques Carcassonnais qui ont totalement disparu du paysage, à la fin des années 1950. Ici les Pandores sont dans l’Hôtel de Ville de Carcassonne.
Ah ! il sait faire parler de lui, le bougre. Il lui suffit, pour ce faire, de débiter, au goutte-à-goutte, si je puis dire, le nom d’une des quarante-deux ou trois personnes qui pourraient figurer sur sa liste, aux municipales de 2020, et d’en vendre les séquences au quotidien local, qui les met illico en « boîte ».