Ce qu’a fait Monsieur Griveaux, alors qu’il occupait les fonctions de porte-parole du gouvernement, rattaché au Premier ministre : réaliser une vidéo révélant ses parties intimes à une dame de ses relations, n’est pas illégal, alors que sa publication sur le Net, sans son consentement, l’est. Il s’ensuit donc que Monsieur Griveaux serait la victime innocente d’un activiste russe ; certains avançant même la thèse d’une opération de déstabilisation menée par des officines poutiniennes. Voilà pour le discours général promut dans les médias.
Finalement, quand on y réfléchit bien, la politique se résume à une seule passion : le goût du pouvoir ; et l’assouvir suppose que, par celui (ou celle) qui l’éprouve, soient clairement identifiés les obstacles à son épanouissement et simplement énoncées les raisons – pas toujours rationnelles – de son exercice. Je me faisais cette réflexion, au soir de la dernière « sortie » d’Alain Perea.
Jean François Daraud est la tête de file du Rassemblement National aux élections municipales. Loin du profil moyen des candidats de ce parti, le personnage brouille incontestablement les clichés habituels les concernant, du genre « fasciste embusqué » ! Si on devait le distinguer, on dirait qu’il fait de la politique plus à la façon d’un Jean-Marie Bigart (le comique) qu’à celle de ses voisins et amis, Ménard et Aliot.
Humour jaune ! Revue de presse locale – vite faite : un seul « canard » – ; et, stupéfaction à la lecture d’un article consacré à la visite du Haut Commissaire à l’Innovation Sociale (!?). Truffé d’anglicismes, de barbarismes, de clichés, de sigles, d’acronymes… je me suis même demandé si son auteur, le relisant, l’avait compris. Moi pas ! Quant au lecteur « de base »… Autre hypothèse : le papier en question serait un pot-pourri de phrases sélectionnées et sorties d’un dossier de presse fournit par l’institution visitée. Ce qui n’aurait rien de surprenant. Dans ce genre de boutique on use volontiers d’un jargon dont les locuteurs eux-mêmes en ignorent le sens – Faussement précieux et parfaitement ridicule. Et si, finalement, cet écho n’en était que la parodie !? Voici, compressé, l’article en question :
«La remise officielle du label French impact, accélérateur national d’innovation sociale, s’est déroulée ce mercredi chez Iness […] Le haut-commissaire ne pensait pas découvrir un écosystème […] dans ce ce lieu ressource du Grand Narbonne […] visite de la pépinière Nucleum […] rencontre avec les femmes de la coopérative éphémère […] Elles travaillent actuellement à l’élaboration de « bee wrap » […] Autre exemple concret, l’expérience du dressing solidaire menée avec l’entreprise Kiabi […] Le vêtement devient alors une porte d’entrée pour reprendre confiance en soi, se regarder […] Le dispositif, organisé grâce à un mécénat de compétence avec l’entreprise, propose du coaching […] Le Haut Commissairel devait encore aller à la rencontre du BGE, de Nucleum, du club Face Aude […]»
Roger Brunet est un éminent géographe avec qui j’ai pas mal travaillé. Lui, avait créé la maison de la Géographie de Montpellier , à la Région, nous la cofinancions, et je « m’occupais » d’économie, de recherche et de formation, notamment. Par métier, si je puis dire, mais aussi parce que j’aimais m’entretenir avec lui d’aménagement du territoire, en général, et de celui de l’ex-Languedoc-Roussillon, en particulier, nous nous rencontrions et discutions, souvent, de ces questions.
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]