Un temps noir comme un soir de fête dans le désert.

Lu.9.10.2023

Un ciel trop bleu, des terrasses vides, des boutiques fermées, des passants mollassons : les lundis matin sont toujours paresseux. Sur la promenade, un vieil aveugle s’étire et bâille. Les murs sont muets. On approche de midi. Il fait chaud, comme en plein été. Quelques touristes espagnols se baladent, insouciants. Ils parlent haut : des riens. Leur langue gambade. Et rien ne passe sinon le temps. Un temps noir comme un soir de fête pour la paix en plein désert. Le ciel était trop bleu et la lumière trop forte sur ces jeunes innocents. Trops purs, trops nobles pour comprendre et entendre le Mal.

Les émeutiers des quartiers siègent aussi à l’Assemblée…

 
 
 
Sa.1.7.2023
 
Je lis et j’entends ici ou là, pour ne pas dire partout où sont convoqués (ou pas d’ailleurs, comme sur les réseaux sociaux) sociologues, politologues et journalistes prétendument spécialisés, mais assurément engagés, que les émeutiers seraient  l’avant-garde politique de « notre » jeunesse et de « nos » banlieues abandonnées, stigmatisées, ségréguées et racisées.

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