C’est d’abord Codorniou, le vice-président de la Région, qui, ce matin, se fait « souffler dans les bronches » par Courteau, le sénateur de l’Aude, pourtant d’un naturel habituellement courtois. Le premier reprochant au second de n’avoir pas signé le « Pacte de Narbonne » sur l’éolien flottant conclu avec la Présidente de la Région madame Delga – on aime bien dans ma petite ville turbiner l’emphase et le ronflant !
Comme tous les « printemps des peuples », cet « automne jaune » couve en son sein ses ennemis les plus conséquents : ceux qui s’attaquent aux œuvres d’art les plus symboliques de la République, comme ceux qui légitiment leurs actes en les noyant sous un épais sirop d’humanisme mielleux.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir Didier Mouly et Jacques Bascou, confortablement calés dans deux fauteuils de style moderne, détendus, presque soulagés d’apparaître ainsi complices et apaisés, comme dans cette image d’archives choisie par la rédaction de l’Indépendant pour illustrer l’article de mardi dernier relatif à la « signature » par nos deux élus d’un pacte de bonne entente concernant des abords d’équipement.
Dans mon billet précédent, je commentais la cuisante défaite de la candidate de LFI, lors de partielle de dimanche dernier. Dans le contexte social tendu par le mouvement des « Gilets jaunes », les conditions objectives d’une potentielle victoire étaient pourtant réunies, d’autant que, se réjouissait-on du côté de LFI, les partis et personnalités de gauche et d’extrême gauche s’étaient rassemblés.
Jean-Luc Mélenchon espérait enfin tirer un bénéfice électoral de son soutien au « mouvement » des « gilets jaunes », mais c’est un nouveau « tampon » qu’avec lui sa candidate vient de prendre dans cette partielle de dimanche dernier. Battue à « plate couture » ; et la gauche académique rassemblée derrière elle, itou* ! Ce que reconnaît Mélenchon lui-même, pour en tirer la leçon politique suivante :