En 1937, Raymont-Millet réalisa dans le cadre d’une série du ministère de l’Agriculture le documentaire Occitanie Terre d’Aude.
Le documentaire donne à voir les villes, les campagnes et les rivages de l’Aude. Vous pouvez le visionner sur le site de l’Institut National de l’Audiovisuel ici en cliquant sur « Occitanie »
Battue en finale de Roland Garros par Garbine Muguruza, Serena Williams eut à la remise de son trophée un geste étonnant. La belle Afro Américaine s’adressa au public en français, rendant ainsi un élégant hommage à notre langue. Mais plus que cela, l’experte en adversité semblait dire qu’en dépit de l’hégémonie sans partage de sa propre langue, il en existait d’autres et qu’elles devaient rester vivantes. Ce beau geste était politique, et d’autant plus précieux en son genre que le sport, en dépit son audience mondiale, est rarement le lieu de l’expression des idées.
Une des stars du patrimoine urbain de Narbonne, c’est la Maison des Trois Nourrices, citée dans tous les documents touristiques sur la Ville. Celle-ci de façon intelligente l’acquit en 1987, puis la restaura en 2006, tant les extérieurs que les intérieurs. A l’étage, une grande salle de réception fut dotée de vitraux, de peintures murales et richement meublée. C’est la seule architecture renaissance de Narbonne, et elle est classée monument historique depuis 1913. Sa restauration à grand frais fut possible grâce au mécénat de la Fondation du Crédit Agricole.
Henri de Toulouse Lautrec : le jeune Routy à Celeyran (1882 ; Musée Toulouse-Lautrec, Albi).
Le domaine de Céleyran, acheté par la Région 8 millions d’Euros en 2009, est donc à l’abandon. On est incrédule devant les photos produites dans l’Indépendant du 27 juillet (article et photos en cliquant sur: celeyran-lindependant-contreregards) comme autant de preuves à l’appui. On y voit la végétation, les dégradations insidieuses à l’œuvre. Seule l’incurie n’apparaît pas sur la photo, sans doute partie poursuivre son œuvre ailleurs. Mais c’est bien son portrait en bonne et due forme qui est fait ici. Car l’état d’abandon est de notoriété publique: des photographes d’Urbex en ont déjà fait un terrain d’exploration nocturne. Les glaneurs n’ont pas tardé eux aussi à repérer l’endroit.
Soyons honnêtes, à Narbonne les amateurs de culture sont plus gâtés que ceux de rugby. Certes ici comme là, il y eut des défaites et revers cuisants, des fautes d’arbitrage ou des matchs mal engagés. Mais ici la saison n’est pas finie, et à peine Sportfolio replié, la nouvelle expo à l’Aspirateur installée, qu’une nouvelle proposition –courte mais copieuse, est faite au public.