𝐋𝐞𝐬 𝐔𝐤𝐫𝐚𝐢𝐧𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐃𝐢𝐬𝐜𝐫𝐞𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐮𝐛𝐞𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐉𝐚𝐜𝐨𝐛𝐢𝐧𝐬.

Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont justes. Il faut réserver. Les deux salles étaient bondées.

Moments de vie : Emballez, c’est vendu.

Moments de vie : Emballez, c’est vendu.

À la recherche d’un cadeau pour Milo. Six ans aujourd’hui.

Dans l’espace Enfant de Cultura, des montagnes de livres et de jeux sur les dinosaures. Milo en a plein le garage de ses parents. Des gros, des petits. À roulettes, sur pattes. Avec des queues de toutes tailles. Longues, courtes. Lisses ou bardées d’éperons. J’avais juré de ne pas en rajouter. Peine perdue. Il en veut encore.

Éclats de mémoire.

Le grand café n’est plus. Il en reste un morceau, côté Robine. Le 89. Un Australien, ancien du Racing, tient la maison. Le reste, celui de l’angle, s’est fait boulangerie-pâtisserie. Devant, la terrasse. Nous y étions encore hier. Nous aimons prendre, régulièrement, de grands cafés crème.

Un concentré d’humanité !

Jeudi. Marché de plein vent.

Le Cours Mirabeau a ses matins de tumulte. Ça crie, ça s’agite, ça s’interpelle. Trois marchands de fruits et légumes, postés comme des coqs sur leur tréteau, rivalisent à coups de décibels. « Pas chers, pas chers ! »… « Deux euros la tomate ! » Leurs voix traversent l’esplanade, saturent le quartier, s’engouffrent jusque sur la terrasse du bistrot où je noie mon regard dans un café noir.

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