Qui n’a jamais rêvé, un jour, tout « gosse » d’aller là-haut dans les nuages. De briser les liens qui toujours ici-bas nous enchaînent à une histoire, un drame, un handicap, une maladie, une « différence ». De pouvoir un jour, un seul, s’en échapper. Voler, voler enfin… voler sur un tapis comme nuage! Libre, libre comme l’air… Ivre de lumières, sans autres horizons qu’un ciel sans frontières. Briser toutes les cloisons mentales qui nous enferment et nous aliènent; vaincre sa peur, oublier sa différence, sourire, pleurer…
Madame Carole Delga a l’art de semer sur son passage dans les journaux régionaux – qui n’en font qu’un, faut-il le rappeler – des petites phrases involontairement hilarantes. J’en veux pour preuve celle lancée récemment dans une salle « Atmosphère » (oui! vous avez bien lu…) de Capdenac-Gare, gros noeud ferroviaire du LRMP, comme tout le monde le sait: «Nous voulons mettre le transport collectif au centre des citoyens».
Philippe Vergnes, le président de la Chambre d’Agriculture de l’Aude, a décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Ce sont ses termes. Appropriés, en l’espèce. Et de se rendre prochainement, nous annonce-t-il, dans un « campo » de la région de la Mancha pour l’affronter. L’animal : la filière viticole espagnole. Elle serait « manso » et pratiquerait un toreo d’esquive préjudiciable aux intérêts des viticulteurs du cru. Pour le sortir de sa « querencia » et le toréer à sa main, notre « quijote » audois lui tend la « muleta » d’une hausse des prix coordonnée profitable à tous. Une entente, quoi! Avec le risque de recevoir trois magistrales « piques » de l’Autorité de la Concurrence, et rentrer, tête basse, au toril. Qui ne l’avait averti de « bien prendre garde? », et « que c’étaient des moulins à vent et que, pour s’y tromper, il fallait en avoir d’autres dans la tête? » (Cervantès)…
C’était hier, après-midi. Il faisait beau. Ciel bleu! L’air, doux, se prêtait à la flânerie. Les premières feuilles, vert tendre, des platanes, à peine vibraient. Mélancolie des premiers beaux jours! Et puis dans ce jardin public d’habitude si calme, des cris.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]