Mes Contre-Regards du 9/01/2015 sur Radio Grand Sud FM: Alary envoyé dans l’espace et Mouly inconséquent!
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Fin de match entre Rocky Elsom et l’équipe constituée de chefs d’entreprises, de dirigeants sportifs, d’hommes politiques et de journalistes locaux qui voulaient (veulent toujours!), quoi qu’ils en disent, le virer d’un club dont il possède pourtant plus de 90% des parts. Une équipe qui croyait détenir son joker financier, une sorte de « mystificateur » à l’étrange pedigree, mis sur le marché par un ancien président du RCNM, et présenté par son « comité de parrainage » comme un « émir » du Qatar possesseur de « fonds » richement dotés en pétrodollars, dont j’avais, ici-même, pourtant, dans mon premier billet consacré à ce fantaisiste conte oriental, montré à quel point il était aussi crédible qu’un chameau s’exerçant au patinage artistique.
Denis Carrière est un dangereux activiste. Ses cibles? Stratégiques: des scènes de la vie courante, notamment dans les emblématiques Halles de Narbonne. Ses armes? Redoutables: un carnet et des feutres. Son but? Satanique: saisir l’âme si singulière de cette belle cathédrale profane. Ce qu’il fait, pacifiquement, depuis plusieurs années! Et sans que jamais personne ne lui ait fait la moindre remarque, jusqu’à ce fatidique vendredi 8 janvier où deux individus, un agent de sécurité et un employé municipal, lui ont demandé s’il possédait une autorisation du « Château » pour oser dessiner ainsi, librement.
Premier entretien de l’année de Didier Mouly accordé à Laurent Rouquette, le nouveau « patron » de l’agence de l’Indépendant. Sept questions parfaitement coordonnées et incisives, qui donnent du relief, si je puis dire, à un exposé du maire sur sa stratégie aussi inconséquente qu’ignorante de la nouvelle répartition des compétences entre collectivités locales. Reprenant sa lettre ouverte à Carole Delga, la présidente de la Grande Région, Didier Mouly revient d’abord sur le musée de la Romanité pour confirmer qu’il ne participera pas au fonctionnement de ce musée de compétence exclusivement régionale, ce que je conçois parfaitement, tout en précisant cependant que, pour le financement des abords: parvis, cheminement le long du canal etc…, de compétence toute aussi exclusive de la commune, il demanderait des financements régionaux… ou les réaliserait à minima, ce qui, à l’inverse, est totalement incohérent…
Hier, je disais que sous les mots, les gestes, les images du pouvoir régional, comme de tous les autres… existait un/des « sens » caché(s) qu’il convenait de saisir d’abord, pour en dévoiler, ensuite, toute leur portée. Un sens qui souvent échappe aux intentions de ceux qui les prononcent, les font ou les fabriquent. De ce point de vue, les communicants, ces usiniers de la parole politique, n’échappent pas à cette loi bien connue des « sciences de l’information ». Et si leur travail est bien de travestir ou de masquer les qualités réelles du « produit » mis sur le marché en vendant du rêve, rien ne peut s’opposer, au bout du compte, surtout en politique où sa durée de vie est très brève, à l’expression de sa cruelle vérité.