Jeudi 27 août. Matinée de mise en place des « Barques en Scène ». Côté Cité, deux allées de stands avec leurs pompes à bière, bâchés Heineken ou San Miguel. Le Vert domine. Côté Bourg, la grande scène et quelques cabanes, au fond, près du cagnard. Toutes blanches! Côté Halles, Gilles Belzons viré par les services municipaux de son emplacement habituel. Carton rouge! Une opération commando au profit d’un bar et d’une association anciennement d’Ouveillan (1), qui n’a strictement aucun rapport, bien entendu, avec les liens d’amitiés politique qui lient Monsieur Cribaillet, le maire de cette petite commune voisine, à Didier Mouly, au sein de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne – ils appartiennent en effet au même groupe d’opposition… Bonnes Barques!
Les martinets ne crient plus au crépuscule. Le ciel s’ennuie et lourd semble l’air. Des hirondelles dansent encore. je les compte. Deux chauves-souris tournoient devant ma fenêtre. Elles sortent quand l’étoile s’allume. Et signent la fin de l’été.
L’Indépendantl’annonce officiellement: Dominique Massadau, n’est plus l’inamovible Directeur du Théâtre Scène Nationale de Narbonne. Une information connue de tous ou presque, dont je n’ai pas voulu faire état jusqu’ici, pour ne pas « gêner les négociations en cours entre l’intéressé, son employeur et ses autorités de tutelle: le Grand Narbonne et la Direction Régionales des Affaires Culturelles ». Ce qui me laisse aujourd’hui une liberté totale pour la, rapidement, commenter.
Ce matin, jour de marché, c’est aux Halles que j’ai pris mon café. Chez Belzons! J’ouvre l’Indépendant, et vois un article pleine page illustré d’une photo de la première ligne municipale. Enfin presque! Manquait Delpoux, l’expert. Le sujet? l’avenir du RCNM. Juste après que Rocky Elsom, la veille, ait envoyé dans les « 10 mètres » notre équipe du Palais.
Très bel article deVincent Pousson, une référence, sur « le Pavillon » de la Nautique, dans son tout aussi remarquable blog. À lire dans son intégralité!
Extraits:
Sur le lieu:
Une bonne nouvelle est venu gentiment réveiller ce lieu un rien décati. La concession de l’unique bistrot du port a été confiée à David Moreno, figure de la gastronomie languedocienne, amoureux transi, romantique, de ce bout de Narbonnaise. Et, en avril dernier, pour fêter le printemps, Le Pavillon (c’est le nom de l’établissement) a réouvert ses portes. Succès immédiat. Il faut dire que l’oiseau n’est pas tombé de la dernière pluie, il sait ce que c’est qu’un beau bouclard, et là, il en a fait un très beau. Oh, pas dans le style tapageur, provincial à outrance, « déco », qu’on repère si souvent dans les environs. Du modeste, du sentimental, chargé de souvenirs patinés, chinés, comme de vieilles tables de formica. En fait, quand on entre au Pavillon, on a l’impression que le lieu a été conservé intact, comme lors du dernier passage de Lino Ventura et Michel Constantin. On s’y sent bien.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]