Le sommeil des épaves…

   

Tous les matins ou presque, je fais un grand tour de ville à pied d’environ 4 km, en mode « balade » récréative et contemplative. Tour de ville que je boucle assez souvent d’ailleurs à la terrasse d’un bistrot dans lequel j’ai mes habitudes. Mais avant, je me serai toutefois arrêté de brefs instants devant les deux boîtes à livres des jardins dits de la « Révolution » et de « Bourg ». Comme aujourd’hui où, dans la caisse de la seconde, j’ai trouvé, gisant au milieu d’une vile paperasse, cette revue du PS de 2003 « Construire la gauche du XXI siècle ». Était-ce le premier et dernier geste d’un militant perdu refusant la tutelle insoumise sur son parti « signée » cette nuit ? Le moment en tout cas aura été bien choisi par ce malheureux « anonyme », me disais-je. Sur tous les panneaux publicitaires municipaux balisant mon parcours, en effet, était promue l’exposition photo de mon ami Patrice Strazzera : « Le sommeil des épaves ». – Je profite de l’occasion pour vous inviter à vous y rendre nombreux. Elle est magnifique !

     

Les socialistes audois se soumettent à LFI et à Jean-Luc Mélenchon…

     

       

Voilà qui est dit ! Les socialistes audois sont en accord avec leur direction nationale : soumission politique et programmatique à LFI et à son candidat premier ministre Jean-Luc Mélenchon ; tandis que dans le même journal, le même jour, Carole Delga, la présidente socialiste de leur Région Occitanie réitère son refus de toute alliance avec eux.

R.C.N ! La fin du club des cinq…

         

Ils étaient cinq présidents du RCN. Anciens joueurs ou entraîneur. La pratique et la science du jeu réunies. À ce paquet de première ligne, un Directeur Général, l’ancien maire socialiste de Narbonne et député, président de l’Agglo aussi, était adjoint. Son capital relationnel devait multiplier miraculeusement subventions et sponsoring. Comme les pains et les poissons ! Un bloc de compétences inouï pour la Pro 2. Un collectif puissant qui allait redonner du rêve et de l’espoir au RCN ; faire exploser de joie les « tribunes » du Parc des Sports et de l’Amitié. Las ! Jamais ne fut enregistré dans l’histoire du club de « saison » aussi catastrophique et humiliante que celle-ci. Avec le bonus d’une descente en Nationale et un record olympien de points encaissés. Mardi, dans la petite boutique du stade, le pack des cinq a donc décidé de passer la main à « d’autres ». Sans plus d’explications ! On aurait cependant pu attendre une analyse sérieuse et approfondie des raisons de cet échec, pourtant programmé, prévisible ; des raisons qui sont structurelles : économiques et financières. Eh bien, non ! Dans un grand et bel encart vert de l’Indépendant du jour, Gilles Belzons, l’un des cinq, envoie le « ballon » de leur défaite collective dans les mains du maire : « On n’a pas un stade de rugby » ; « il manque des food-trucks, des buvettes, des points de vente et des loges ». Ah bon ! On imagine la tête de Didier Mouly, à l’heure de son petit déjeuner, tournant les pages de son journal, recevoir plein pot « l’ovale » de Bebel dans son bol de céréales « bios ». Un coup à faire des cuirs toute la journée. Fort heureusement, quelques lignes plus haut, le président Campos, lui, plus lucide, précisait : « On a atteint notre seuil d’incompétence. » Qui osera le démentir ?

         

Quelques remarques sur les résultats du premier tour de la présidentielle en Occitanie.

             

Le 18 mars 2022, j’écrivais ceci : « Ce n’est un secret pour personne : Carole Delga veut prendre la direction du PS après la présidentielle et les législatives qui suivront. Prendre est d’ailleurs un bien grand mot tant la séquence électorale à venir devrait être la pire jamais subie par ce parti depuis sa naissance à Épinay-sur-Seine. Disons alors cueillir ce qu’il en restera. Il lui faut donc, après avoir conservé la Région, sans LFI et EELV, en 2021, doper son image dans sa stratégie de prise de contrôle de la direction du PS en présentant aux militants et cadres du parti un bon bilan électoral à la présidentielle et aux législatives. »

Lui : « Quel est l’âge idéal pour mourir ? » Elle : « Je vais te le dire. C’est soixante-quinze ans. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On fait parfois de belles rencontres sur les réseaux sociaux. Celle de Denis, sur Facebook, en est une. Il y a quelque temps déjà, je ne sais plus à quel propos, je lui avais dit que j’avais tout lu de Patrick Modiano. Fidèle lecteur lui aussi de cet auteur, il m’avait demandé si je connaissais Didier Blonde – je comprends à présent pourquoi. Je lui répondis que j’ignorais tout de lui. Mais l’attention portée à cet écrivain par Denis avait éveillé ma curiosité.