Je lis, ce matin, dans l’Indépendant ceci: Didier Mouly: « La ville n’est connue que par le Racing ». Ce qui est faux! Évidemment par les amateurs de rugby de l’hexagone, peut-être l’est-elle, mais certainement pas par tous ceux qui viennent y séjourner pendant leurs vacances d’été, ou, hors saison, pour y visiter son centre historique et son ensemble monumental, voire s’y installent pour y vivre au soleil, malgré le vent, et près de la Méditerranée, malgré ses eaux froides. J’en sais même qui, sans connaître le RCNM, y ont acheté et développé des domaines viticoles en mauvais état, et d’autres des entreprises qui avaient déposé leurs bilans. Mon facteur, lui, vient du Nord-Pas-de-Calais et ma voisine de Toulouse.
Enfin , la décision semble prise, si j’en crois nos parlementaires Marie-Hélène Fabre et Roland Courteau. La collection de cépages, unique au monde, située sur des terrains appartenant au groupe Listel, dans l’Hérault, le domaine de Vassal, et gérée par l’INRA devrait être transférée sur le site de la station de Pech Rouge, dans la commune de Gruissan (1). Comme je le proposais déjà, dans les années 90, quand j’avais la responsabilité de la Recherche et des Transferts de Technologie, notamment, à la Région Languedoc Roussillon, crédits de la CEE à l’appui ! Pour la petite histoire, il est bon de rappeler que les délégués régionaux de l’INRA avec qui je « travaillais » de concert, durant ces dans ces années là, Alfred Conesa et Daniel Boulet, étaient de mon avis, mais se heurtaient malheureusement à leur Direction Générale et à son Ministère de tutelle privé de moyens financiers pour accompagner ce transfert.
Dans un entretien au Midi Libre des plus confus, et dont on ne tire aucune conclusion constructive, Didier Mouly fait l’amer constat que le RCNM prend l’eau, que les « australiens » ne jouent pas le jeu et que leur communication est nulle. Avec ce genre d’analyses nous voilà en effet bien avancé! Bref! le maire tire des rideaux noirs sur les murs « de son petit salon anglais », présenté à toute la presse, hier, comme le lieu de toutes les coopérations financières entre le monde de l’entreprise, celui du sport et son institution; un salon pour d’entrepenants « courtiers » qui, aujourd’hui, font, hélas, plutôt figure d’agents des pompes funèbres. Plaisanterie mise à part, l’état du RCNM mérite mieux que ce genre de propos à l’emporte-pièce, qui n’aura d’autres conséquences que celle d’aggraver sa situation sportive et financière. Il est temps, me semble-t-il, de s’interroger plus sérieusement sur ce qu’il est possible de faire, et à quel niveau de la compétition, avec les ressources de ce territoire, au lieu de courir après une « image de légende », dont on devrait savoir qu’elle n’appartient plus désormais qu’à l’histoire…
Dans ces Contre-Regards radiophoniques, et cette première partie, il est question des élections régionales 2015, du Sénat et de la réforme territoriale …
Dans ces Contre-Regards radiophoniques, et cette deuxième partie, il est question de la coopération entre les deux CCI de Narbonne et Béziers et du Palais du Travail de Narbonne …