A Narbonne, dimanche, M6 lève le voile de la fiscalité.

 

 

 

 

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Ce n’est pas tous les Dimanche que Narbonne « passe à la télé » ! Les temps où nos rugbymans occupés les écrans sont hélas bien passés. Loin d’enchanter nos édiles, cette publicité les fâcherait plutôt ; elles et leurs « bureaux ». Car sur M6, c’est à nos impôts locaux , à leur spectaculaire envol et dispendieuse utilisation, que l’émission Capital s’est intéressée. Il est vrai qu’ils ont plus que doublé en 15 ans. Et à Narbonne et à l’Agglo plus qu’ailleurs.La masse salariale ayant véritablement explosée depuis les dernières élections, on comprend cette attention télévisuelle portée à nos égarements locaux. Car il fallait vraiment faire preuve d’irresponsabilité ou d’incompétence pour ne pas voir, en 2008, qu’en pleine crise des finances publiques comme nous l’étions, s’engager dans de lourdes dépenses de fonctionnement était tout simplement « suicidaire » ; comme dans le reste du pays d’ailleurs ! A l’inverse, ce sont des économies et des gains de productivité qu’il aurait fallu par tous les moyens chercher : mutualisation des services agglo-mairie, délégation de services publics au secteur privé, suppression des doublons administratifs et des structures redondantes, centralisation et économie dans la communication, suppression de postes de vice-présidents pléthoriques et rémunérés… La liste est longue de tous les postes qui auraient pu être examinés sans perdre de leur efficacité. Bien au contraire! Mais cela n’est pas dans la « culture » du parti dominant de notre département.Redistribuer les richesses produites ailleurs pour se constituer des « clientèles captives » dans le bâtiment, la vigne et la fonction publique territoriale est tellement plus profitable, en termes électoraux s’entend. Une politique qui ne sera plus possible à l’avenir et qu’ Hollande va lui même imposer à ses propres amis en diminuant de façon drastique les dotations de l’Etat aux collectivités locales, qu’en majorité ils dirigent. Ce n’est qu’un début, mais enfin ! la voie est tracée, sera-t-elle suivie ? On en doute ! Beaucoup  en effet n’hésiteront pas, afin de préserver leur rente de situation, d’augmenter à nouveau et d’autant leurs impôts… En 2014, cette question sera donc au cœur des prochaines municipales. Ah ! je ne résiste pas au plaisir, façon de parler, de signaler que la Maison de la Région, devant laquelle je passe tous les jours… est tous les jours toujours vide… Qui peut m’en dire le coût et son intérêt pour le contribuable régional ?

Chronique de Narbonne : La droite narbonnaise sur les chemins de Saint Jacques?

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Bon dossier du Midi Libre sur l’état des forces politiques, à un an des municipales, à Carcassonne et Narbonne. Deux villes qui avaient été « prises » au PS par deux fortes personnalités : Hubert Mouly en 1971 et Raymond Chesa en 1983 , et reconquises en 2008 par les socialistes et leurs alliés. Que dire d’autre ou autrement sur Narbonne ? Ceci peut-être. A droite, et en un, le déclin d’un « apolitisme » de centre droit illustré par la défaite de son représentant aux dernières municipales, le maire sortant Michel Moynier. Depuis, et de deux, la consolidation, si on peut dire, d’une  profonde animosité entre son « canal historique », mené par  Didier Mouly, et son « canal dérivé », Narbonne Oxygène, dirigé par Patrice Millet, l’ancien DGS de son père . Au milieu, et de trois, une UMP aux troupes éparpillées qui rame entre ces deux « canaux » pour tenter d’exister et d’affirmer enfin sa propre identité. Sans oublier, et de quatre, un Front National, et à coup sur un Jean Louis Soulié, qui, tous deux, n’ont d’autres objectifs que de nuire à leurs concurrents de droite pour les empêcher de gagner. Bref, un paysage à droite passablement embarbouillée. Désunie, sans leader et sans programme partagé comment imaginer que cette opposition puisse détrôner un Jacques Bascou « désidéologisé ». Et qui, de surcroît, pour contrer un hypothétique vote sanction national, s’affranchira de toute contrainte et alliance partisane du genre « union de la gauche ». Cela lui a déjà réussi une première fois ! Ajoutons, cerise sur le gâteau, que pour avoir bien conduit son calendrier, il inaugurera ses principaux chantiers (les Barques, notamment) la « veille » des municipales de 2014 ! Alors de deux choses l’une : ou la droite se rassemble sans rancune et sans barguigner derrière un leader incontesté avec un programme et une stratégie clairement énoncée, ou Jacques Bascou est réélu sans autre difficulté que celle d’un front de gauche marginalisé. A moins qu’un tsunami national gonflé par le rejet d’ Hollande et de sa majorité emporte ses amis jusque dans les cités par eux gouvernées… Mais à condition, là encore, d’offrir à un électorat déboussolé un recours crédible et organisé ; il ne s’embarquera pas en effet dans des esquifs conduits à la godille ! Reste un miracle. Après tout, on ne sait jamais !…Verra-t-on la droite narbonnaise sur les chemins de Saint Jacques s’en aller prier et lui demander d’inviter Bascou à gentiment lui offrir une victoire aujourd’hui si mal désirée ?… 

 

Magali, Didier et Alain seront-ils pardonnés ?

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Le marché politique national obéit aux mêmes lois que les autres : les grandes marques ont la préférence des électeurs. C’est pour l’avoir ignoré aux dernières législatives que Didier Codorniou, soutenu par Magali Vergnes et Alain Péréa, en jouant contre leur Parti, ont été balayés. Sur ce terrain, il ne suffit pas en effet d’être une « icône » du rugby pour emporter des trophées. En 2015, ses chances de retrouver son poste à la Région (et leurs mairies et leurs vices-présidence au Grand Narbonne pour ses équipiers) l’oblige donc à demander le maillot et le label du PS, qu’il avait ostensiblement rejeté. Et pour ce faire passer par son adversaire le plus acharné : Eric Andrieu, le capitaine de sa toujours « ex-fédé ». On se souvient encore, comment, aux dernières régionales, George Frêche vivant a « utilisé » Codorniou contre Martine Aubry et les officiels du P.S emmenés  par Andrieu ; ce dernier est aujourd’hui député à Bruxelles et en région solidement installé. Une situation bien humiliante pour l’amour-propre de nos trois protagonistes que de les voir ainsi moyenner leur résipiscence et se mettre à la merci de leur futur « premier fédéral ». Le pardon leur sera sans nul doute donné. Un moindre mal, car il n’est point de plus haute vengeance que l’oubli. En politique surtout ! 

La Narbonnaise, surprenante Méditerranée ! ?

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Le Grand Narbonne a présenté récemment son projet : «Grand Narbonne, destination européenne d’excellence». Destination européenne d’excellence ! Nos voisins de Barcelone, Montpellier, Nîmes, Marseille, Nice… je laisse à chacun le soin d’allonger la liste autour de la Méditerranée, puisque nos édiles affirment que la Narbonnaise en est « un véritable concentré », en tremblent encore.

Pour Jacques, ayons un peu pitié !

 

 

 

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Il est des anagrammes difficiles à prononcer. Essayez O.P.H.L.M devant Jacques Bascou, son Président pour le Narbonnais, il brandit des gousses d’ail pour conjurer le malheur. L’Office est son chemin de croix. Tous les matins du monde, il s’y rend, l’âme en tourment. Une vraie malédiction ! Une charge de son prédécesseur, qu’il voulait mettre sur le banc des accusés, à présent un boulot qu’il porte comme un épouvantable fardeau. Procès, inspections, enquêtes de police, déficits abyssaux, ambiance au couteau dans les bureaux égrènent douloureusement le fil de son pénible quotidien. Un chapelet de misères dévidées par nos gazettes, des « protestants » sans indulgence, des paroissiens qui ne savent plus à quel Saint se vouer…et des pauvres gens qui désespérément attendent que leurs logements soient rénovés et pour d’autres mis en chantier. Quelle entrée en Carême pour Jacques et ses sous-officiers tout de même ! Alllez, pour elles et pour eux, pour tous les mal logés du Narbonnais, ayons un peu pitié !…