9h 30 ce matin. Fin de course – presque ! Je m’arrête un instant le temps de m’imprégner de la beauté du lieu : de l’harmonie de ses formes et couleurs. Je note cette série de trois cyprès qui, en rompant une certaine unité de volumes et de lignes, lui donne toute son originalité, son caractère. Au même moment une volée de vetétistes électriquement assistés a traversé à toute allure cet incomparable, ce merveilleux bout de paysage. Casqués, le nez sur le guidon, ils n’avaient d’yeux que pour leurs « machines ».
J’ai d’abord aperçu sa tête. C’était celle d’un homme assis sous l’épaisse et lourde toiture en béton d’un blockhaus. Tout le haut de son corps semblait affaissé, comme s’il vivait au milieu d’un profond chagrin.
Moments de vie.
Samedi matin, j’attendais une amie à l’ombre des platanes de la promenade des Barques. Il devait être 11 heures, 11 heures 30, peut être ! Les terrasses étaient à moitié vides et les promeneurs rares. L’air était pourtant doux.
On dit souvent de nos enfants et petits enfants « qu’ils font des caprices », les « intéressants » ; qu’ils cherchent toujours à « attirer l’attention » : par des pitreries ou en faisant des bêtises.
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Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]