Les « Jours heureux » de Julien Clerc, et les nôtres aussi, à l’Arena de Narbonne…

 
Hier, Julien Clerc était sur la scène de l’Arena, à Narbonne. Nous y étions aussi. Deux heures à revivre « Des jours heureux ». Les siens et les nôtres – qui ne l’étaient pas toujours cependant. Ceux où nous découvrions alors des voix, des textes, des noms qui depuis ne nous ont plus quittés : Bécaud, Barbara, Brel, Ferré, Trenet, Aznavour, Piaf, Montand… Dans la salle, toute une génération, la mienne, était massivement présente et la nostalgie de ce temps et de ses jours se lisait sur les visages et dans les attitudes. À nos côtés et derrière nous, des dames chantaient à mi-voix, de concert avec Julien Clerc, ces grands classiques qui ont tant compté pour lui, pour elles et pour nous. Nous murmurions « Boum ! », « Comme à Ostende », « Dis quand reviendras-tu », « Je reviens te chercher »…
Autour de lui, stylé de corps et de voix, généreux et bienveillant, quatre formidables musiciens l’accompagnaient dans une mise en scène judicieusement dosée de sonorités « électriques » et rocks. Et dans les moments « rocks » précisément, les « premiers rangs » se levaient et « les travées » ondulaient. Deux heures ont ainsi passé ! Deux heures à goûter des textes et des musiques d’une grande élégance ; deux heures volées à la vulgarité de notre temps. Au moment des « adieux », j’ai suivi la longue, mince et souple silhouette de Julien Clerc, jusqu’à ce qu’elle disparaisse derrière le lourd rideau de scène rouge. Je me disais que le temps n’avait décidément pas de prise sur lui ; que rien ne peut effacer durablement « les jours heureux » ; et qu’il suffit parfois le temps de quelques chansons pour nous les rappeler…
 

Vider les lieux !

 



Hier après-midi, j’ai procédé au nettoyage de printemps autour de ma « cabane » : ai ratissé le gravier, planté de jeunes géraniums, taillé les branches des lauriers abimées par le vent, constaté l’apparition d’abondants bourgeons sur le mûrier platane, vérifié la bonne santé de l’ipomée, effacé les images, les commentaires, les mots et phrases entendus et lus, ici ou là, les livres aussi ; ai pris le chemin qui mène à la plage, me suis adossé à un rocher, ai regardé la mer, respiré l’air du large, écouté le bruit des vagues…

 

 

 

Quentin Estrade ! Un jeune homme pressé (trop !)…

       

Je ne connais pas Quentin Estrade. La seule chose que je sache de lui, largement relayée par la presse locale, est qu’il est jeune : 25 ans et qu’il est médecin interne en cardiologie. Un succès universitaire et professionnel qui couronne un parcours scolaire et universitaire brillant. Je ne le connais certes pas, mais je ne pense pas me tromper en disant que ce jeune garçon est très ambitieux et qu’il a dû penser très tôt qu’il avait un grand avenir politique devant lui.

Choses vues et entendues lors d’une petite « manif » pour la paix en Ukraine…

 

       

Jeudi, en fin d’après-midi, à l’heure où le préposé municipal ferme la grande porte d’entrée de l’hôtel de ville de Narbonne, une petite centaine de manifestants étaient rassemblés devant elle à l’appel discret des élus de gauche du département et de la commune, notamment, pour soutenir dans l’épreuve le courageux peuple ukrainien. Discret, dis-je, car rien dans la presse locale n’avait annoncé, à ma connaissance en tout cas, cette manifestation.

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