Après qui, ou quoi, court-il donc cet homme si pressé…
Je ne l’ai jamais vu assis sur un banc public ou à la terrasse d’un café. Quand je le croise en ville, il semble toujours avoir le feu aux trousses.
Je ne l’ai jamais vu assis sur un banc public ou à la terrasse d’un café. Quand je le croise en ville, il semble toujours avoir le feu aux trousses.
Pour la première fois depuis de longues semaines, j’ai pu traverser le jardin de la Révolution qui jusqu’ici était fermé au public, pour les raisons que l’on sait. Comme d’habitude je suis allé directement à la « boîte à livres » pour y jeter un rapide coup d’oeil.
Didier Mouly vient de déclarer qu’il serait candidat à la présidence de l’Agglo s’il était réélu maire de Narbonne le 28 juin prochain. Candidature logique depuis le revirement de son adjoint Bertrand Malquier et l’absence, dans son équipe, de profil à la « hauteur » de la fonction.
Hé bien voilà, après avoir fait, avec d’autres il est vrai, exploser sa liste, alors qu’elle souhaitait la maintenir au second tour, nos radicaux de gauche narbonnais sortent enfin, et sans masques, de leur confinement politique chez madame Granier-Calvet.
Hier matin, assis à la terrasse étendue d’un café sur la promenade des Barques, je goûtais le plaisir d’une vie sociale en partie retrouvée. Il y avait du monde autour de tables très animées ; sur de rares bancs des oisifs dans mon genre se tenaient serrés et sur la rampe du déambulatoire de petits groupes de jeunes gens campaient : ils riaient. L’air était doux sous les platanes du cours. Des promeneurs paresseusemment le montait ou en descendait. D’un détail, d’une apparence, j’en tirais des histoires, j’imaginais des vies. Un spectacle qui ne lasse jamais. Rien du bruit du monde alors ne venait le troubler. Seul comptait ce mirage.