Penser la revitalisation du coeur de ville de Narbonne, comme le tourisme, autrement…

Pour qui a lu superficiellement mon billet sur le « tourisme » et l’action des pouvoirs publics (collectivités locales) et des organisations professionnelles le concernant, je rappelle et insiste sur le fait que son « message », abrupt, certes, est le suivant : « ce secteur économique n’est plus (n’est pas) une activité saisonnière sur trois semaines de la saison estivale ; semaines sur lesquelles doivent se concentrer de lourdes campagnes de promotion et d’animation (style Barques en Scènes, Festival Trenet, par exemple, sur Narbonne ; ou d’autres de même philosophie, si j’ose dire, sur les stations du littoral). »

Penser le tourisme autrement, en Narbonnaise (notamment !)

     

Je lis « ici ou là » des bilans et des prévisions sur l’évolution du tourisme, dans l’Aude et la Narbonnaise, qui ne laissent pas de me surprendre. Dès le mois de septembre, par exemple, je vois des élus se précipiter dans les médias pour y commenter favorablement des chiffres : augmentation du « nombre de nuitées », etc. – auxquels les lecteurs ne comprennent en général rien – , et souvent présentés, évidemment, comme la réussite de leur politique d’animation et l’excellence des services offerts par les professionnels du secteur – j’exagère à peine…

Quand Perea visitait des « ânes », Sainte Cluque sortait de l’enclos…

Edouard Rocher, le maire Radical de Coursan, m’a adressé ce matin un sympathique message pour m’informer qu’il était « en place » avec le Député « Marcheur » de l’Aude, Alain Perea, à l’Asinerie du Rivage.

L’ex-député et maire PS de Carcassonne, Jean Claude Pérez, à l’assaut de ses ex-camarades !

C’est un ami carcassonnais qui m’a incité à lire l’entretien accordé par Jean Claude Pérez à Laurent Rouquette, publié dans l’Indépendant, mercredi dernier. Il valait le détour, c’est vrai. On s’en souvient, peut-être, le Jean-Claude en question fut maire socialiste de Carcassonne (2009-2014), avant que les électeurs ne l’envoient sur les bancs de l’opposition ; député (1997-2017), jusqu’à ce que les militants de son parti lui préfèrent quelqu’un d’autre – envoyé au tapis lors des dernières élections ; et candidat malheureux à un siège de conseiller régional, qui, par ses mêmes « amis », lui fut refusé.

Dans ma petite ville, on pratique aussi le culte du « grand homme » et la lècherie « militante »…

   

Il y a des jours, comme aujourd’hui, où le hasard vous fait « tomber » sur l’expression la plus basse de la flagornerie militante, au point de douter jusqu’à l’équilibre moral et intellectuel de ceux qui complaisamment la diffusent, l’approuvent et la « likent », sur les réseaux sociaux, notamment.

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