Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Pendant la campagne des législatives, le candidat du FN, dans la deuxième circo de l’Aude, monsieur Daraud, dit la Scoumoune, s’est engagé sur la création d’un Parc d’activités médiéval avec la création, à la clef, de 1000 emplois !
Photo tirée de l’article de Vincent Pousson, en lien et en fin de ce billet.
Hier après-midi, la place de l’hôtel de ville de Narbonne était noire de monde. Celui de la viticulture languedocienne et audoise, principalement. Plus précisément celle représentée par le syndicat des vignerons de l’Aude, l’organisateur de ce rassemblement, dont les adhérents viennent du secteur coopératif. L’objectif ? « Peser sur les candidats à la magistrature suprême » ; et dénoncer surtout les importations de vins espagnols considérées comme étant à l’origine de leurs « difficultés ». Il y avait aussi, évidemment, en tête de gondole, tous les élus, ou presque, du département : députés, maires etc…, revêtus de leurs échappes tricolores, pour cautionner le tout, y compris, la «casse » de fin de « manif » habituelle qui, classiquement, dans une division du travail parfaitement orchestrée, ponctue ce genre de «révolte » vigneronne. Et comme s’il n’y avait d’autre légitimité que celle de l’histoire pour justifier ces violences, tous les commentateurs, et participants, de les situer dans la continuité historique « du Midi rouge et sa légende dorée des « luttes viticoles », des cartes postales de 1907, des photo-reportages de 1976, des stèles et des reconstitutions historiques subventionnées… », comme l’écrit si justement Vincent Pousson.
C’est dès le 20 mars 1871, à la nouvelle de l’insurrection parisienne – le 18 mars 1871 –, que le club de la Révolution tente d’engager Narbonne dans le mouvement et demande au conseil municipal, majoritairement constitué de républicains modérés, de ne plus reconnaître le gouvernement de Versailles et d’armer immédiatement la Garde nationale. Mais le conseil municipal refuse de se réunir. Finalement, le 24 mars, le commandant de la Garde nationale est autorisé à distribuer une certaine quantité de fusils à ses hommes. Rapidement, le bruit court que des armes sortent de l’Hôtel de ville. La distribution dégénère.
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Roland Farges – et son imprimerie – est aussi une part de notre patrimoine vivant…
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