Coupe du Monde de Rugby. Des « robots » bleus sur un tapis vert…

imgres

J’ai abandonné la partie cinq minutes après la reprise du match France Roumanie. Vaincu par un profond ennui. Usé par une première mi-temps laborieuse, pénible… Jeu stéréotypé, sans inspiration, indiscipline et maladresses. Morne pré! Le « staff » est content: match gagné, et un point de bonus. Ce qui a retenu mon attention: un commentaire sur un cadrage de la télévision anglaise. Le personnage visé: l’analyste vidéo de l’équipe de France. Je ne savais même pas que cette fonction existait. Qu’elle était essentielle, que son titulaire passait des heures à décrypter les images d’un match. Des heures à décortiquer la moindre attitude , individuelle ou collective, le moindre geste, le plus petit déplacement…

Réfugiés: l’Allemagne donne une leçon morale et politique à la France et à l’Europe…

5064875_cb1c1a40b335f54b674173fa73bfb83e5268d01a_545x460_autocrop

Pour expliquer le titre de ce billet tout en évitant le débat ahurissant et abrutissant autour d’une seule image décontextualisée et cyniquement instrumentalisée (1), quelques chiffres seulement. À froid! Sans pathos politico-médiatique.

Commençons par la France. Les chiffres (2) montrent qu’entre 2007 et 2014 (autrement dit entre le début du mandat de Nicolas Sarkozy et la période actuelle) le nombre total de demandes d’asile, en France, a presque doublé, passant de 35 520 à 64 811. Et selon la Cour des comptes, le droit d’asile coûterait environ 2 milliards d’euros par an à la France, répartis entre les dépenses pour les demandeurs d’asile (990 millions environ) et celles pour les déboutés du droit d’asile (1,022 milliard d’euros environ). Le coût moyen par demandeur d’asile, lui, est d’environ 13 000 euros. La France devant en accueillir 24 000 en deux ans, c’est à 312 millions d’euros, moins la contribution de l’Europe: 144 millions d’euros  (6000 euros par réfugié), c’est à dire 168 millions d’euros, que se résume le supplément budgétaire de cet effort humanitaire. 84 millions d’euros par an! Au passage, que dire de l’annonce de François Hollande qui consiste à fixer un cap une fois que celui-ci a été imposé par l’Europe (voir les articles en liens)…

Chronique de Narbonne. Presse: la pluralité d’expression, c’est terminé…

images images-1Clap de fin pour la rédaction de Midi Libre. L’agence de Narbonne est officiellement fermée, conséquence prévue du rachat (1) de l’Indépendant et du Midi Libre par le groupe de monsieur Baylet, la Dépêche du Midi. Ses bureaux sont vides et les ordinateurs muets. Et les personnels, journalistes et agents administratifs ont été recasés dans les autres rédactions régionales du titre. Manuel Cudel, l’ex-patron de l’agence narbonnaise, officiera (officie déjà?) désormais à Montpellier où il ne manquera pas d’y déployer toutes ses qualités de plume.

Chronique de Narbonne. Des Barques en scène, à celle du Pavillon: impressions de fêtes…

large

Inutile et stupide polémique politicienne sur le nombre de personnes « drainées » (cf l’Indépendant) par les « Barques en scène ». Incontestablement il y avait du monde sur les deux cours: j’en ai vu beaucoup; et du beau monde sur la grande scène: je n’en ai vu aucun. Comme samedi Benabar, que j’aime bien pourtant. Trop loin, trop de bruit… Même sa voix, méconnaissable. Il n’est pas fait pour ce genre de scène. Trop vaste. Ses textes, sa sensibilité exigent plus d’intimité, d’attention pour être pleinement goûtés. Comme pour Barbara, dont je garde un si mauvais souvenir  lors de son passage à Montpellier, au Zénith. La veille, rien vu non plus sur les Barques. Si, des amis au stand des Centurions. Rosé et barquettes de morceaux de seiche, moules …  passés à la plancha, au menu.

Chronique de Narbonne. Barques en scène: Bébel n’est pas à la fête!

 

large

Jeudi 27 août. Matinée de mise en place des « Barques en Scène ». Côté Cité, deux allées de stands avec leurs pompes à bière, bâchés Heineken ou San Miguel. Le Vert domine. Côté Bourg, la grande scène et quelques cabanes, au fond, près du cagnard. Toutes blanches! Côté Halles, Gilles Belzons viré par les services municipaux de son emplacement habituel. Carton rouge! Une opération commando au profit d’un bar et d’une association anciennement d’Ouveillan (1), qui n’a strictement aucun rapport, bien entendu, avec les liens d’amitiés politique qui lient Monsieur Cribaillet, le maire de cette petite commune voisine, à Didier Mouly, au sein de la communauté d’agglomération du Grand Narbonne – ils appartiennent en effet au même groupe d’opposition… Bonnes Barques!

(1) Domicilée à Narbonne depuis Novembre 2014

Articles récents