Comme chaque année, nous nous sommes rendus au cimetière de Bages…

Cimetière de Bages d’Aude.

 

Vendredi. Comme chaque année, nous nous sommes rendus au cimetière situé à la périphérie de la ville où nos parents sont enterrés. Après avoir nettoyé à grande eau chapelle et caveau, nous avons déposé, dans chacune des deux sépultures, un vase de fleurs aux couleurs d’automne.

Samuel ne reverra jamais plus la mer et ses voiles…

       

Devant moi la mer semblait plus haute et plus lourde : un mur d’eau d’un bleu électrique. Des voiles blanches, comme des étoiles, s’en détachaient. Éclatantes. Elles paraissaient proches, immobiles. Tout en haut, le ciel était sans nuages, sans oiseaux.

« Efforce-toi de ne pas être de ton temps. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean François Billeter a pris le parti de réunir et de traduire les passages des Cahiers de Lichtenberg, cahiers tenus de 1764 à 1799. Il a ajouté aussi, dans son petit bouquin, un bref aperçu de sa vie et de son œuvre et un bref essai où il explique, lui le sinologue, les raisons qu’il a eues de s’intéresser à cet auteur. Ce matin, l’ai surligné dans ma Kindle, ces quelques perles :
 

Dialogue humaniste…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bonjour Monsieur ! Je cherche un refuge.
 
— Je ne suis pas agent immobilier, Monsieur.
 
— Vous m’avez mal compris, c’est d’une retraite dont j’ai besoin.
 
— Adressez-vous donc à une Maison ou une Caisse.
 
— Monsieur, vous vous moquez…
 
— Non, voyons…
 
— C’est de bienveillance, d’écoute, d’amour, à défaut d’amitié que d’urgence il me faut.
 
— Vous croyez en moi, mon ami ?
 
— Mais je vous aime, Monsieur !
 
— Alors prenez donc, mon brave ! (Et notre Homme de lui tendre un pistolet)
 
 
 

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