Les Barques de Narbonne comme lieu où on regarde passer ; du regard aussi comme fin en soi. Comme au cinéma, où, regardant, tout se mélange : désirs, fantasmes et réalité.
Illustration : « Mes petites amoureuses » Un film de Jean Eustache (1974). Dans la Narbonne des années 1970, les premiers tourments érotiques d’un jeune garçon livré à lui-même. Un récit autobiographique et naturalisteplein de finesse…
Mary Cassatt, United States, 1844-1926. Étude de femme âgée en chapeau : fond rouge
Ma 18.2.2025
Moments de vie : Agnès…
Dimanche après-midi, sur la promenade des Barques. Après avoir déjeuné chez Julie, nous prenons le soleil sur un banc public. L’air est doux, la lumière chaude. Une journée printanière ! De rares passants flânaient sur les allées à cette heure encore tranquille. Un climat idéal pour laisser libre court à ses pensées.
Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première (et très jeune) infirmière, à 8 heures ; elle me dit : « Je vais vous mettre une goutte dans l’œille(sic) gauche ». Une autre, dans la salle jouxtant le bloc, conversant avec sa collègue : « hière ; il n’est pas pareille ; il n’est pas sûre ; bonjoure … » Mais d’où vient, chez ces jeunes gens, cette façon de prononcer ces (e) à la suite de la dernière consonne d’un mot ? Combien de fois ai-je repris mes propres petits enfants ! Et les ai-je irrités…
Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que par un petit nombre de personnes, principalement des femmes âgées. Elles se déplacent lentement entre les étagères remplies, semblant perdues dans leurs pensées. On dirait que seule la fantaisie les guide, ou le désir d’évasion, d’une rencontre inattendue. Celle d’une caissière, peut-être : celle qui ne manque jamais de demander des nouvelles d’une fille ou d’un fils, qui habite si loin…
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]