Mary Cassatt, United States, 1844-1926. Étude de femme âgée en chapeau : fond rouge
Ma 18.2.2025
Moments de vie : Agnès…
Dimanche après-midi, sur la promenade des Barques. Après avoir déjeuné chez Julie, nous prenons le soleil sur un banc public. L’air est doux, la lumière chaude. Une journée printanière ! De rares passants flânaient sur les allées à cette heure encore tranquille. Un climat idéal pour laisser libre court à ses pensées.
Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première (et très jeune) infirmière, à 8 heures ; elle me dit : « Je vais vous mettre une goutte dans l’œille(sic) gauche ». Une autre, dans la salle jouxtant le bloc, conversant avec sa collègue : « hière ; il n’est pas pareille ; il n’est pas sûre ; bonjoure … » Mais d’où vient, chez ces jeunes gens, cette façon de prononcer ces (e) à la suite de la dernière consonne d’un mot ? Combien de fois ai-je repris mes propres petits enfants ! Et les ai-je irrités…
Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que par un petit nombre de personnes, principalement des femmes âgées. Elles se déplacent lentement entre les étagères remplies, semblant perdues dans leurs pensées. On dirait que seule la fantaisie les guide, ou le désir d’évasion, d’une rencontre inattendue. Celle d’une caissière, peut-être : celle qui ne manque jamais de demander des nouvelles d’une fille ou d’un fils, qui habite si loin…
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]