Alévêque et l’enfer du « rire ».
Alévêque, que je ne connais pas, est, paraît-il, un humoriste. De ceux qu’apprécie notre époque et nos médias: méchant, grossier, vulgaire. Avec tous ses confrères et ses bigots, il appartient à ce nouveau clergé de la bien-pensance petite bourgeoise qui défile à Beaubourg et se gave au cynisme. Le crachat compassionnel enrobé d’anti-libéralisme pailleté est leur mode d’être et la culture « sous vide » leur rosette. On les reconnaît aussi à leur chic négligé qui suinte le « fric ». Gardiens du langage contemporain, ce sont nos nouveaux bergers de l’être : « Ce mec est une pute ! Écris le ! Je te jure, ce qu’il fait, c’est toujours en fonction de son nombril. C’est écœurant. » Ils ne parlent pas aux oiseaux. Ils les tuent et les mangent. Tout cru !
Je n’écouterai pas les voeux des puissants de ce monde.
Bonne année!
Comment identifier un » requin » tueur.
Comment les biologistes marins s’y prennent-ils pour démasquer les squales coupables de massacres balnéaires ? Les photos prises sur la scène du crime ne suffisant pas, un examen des morsures s’avère plus utile. C’est ce que nous explique Julia Felsenthal , dans un article bien informé sur les mœurs de cet animal aux mœurs assez voisines des nôtres : « la dentition des requins est très variable d’une espèce à l’autre. A partir du diamètre des blessures, les scientifiques peuvent parfois déterminer la taille du squale. En fonction des déchirures de la chair humaine autour des entailles, on peut déduire les mouvements qu’a effectués le requin au moment de l’attaque. Par ailleurs, certains requins, en particulier les petits, sont assez souples pour secouer vigoureusement leur tête au moment de l’attaque. En analysant les marques de morsure ainsi que les zones où les dents du squale ont rayé les os de la victime, on peut savoir si le tranchant des dents est lisse ou dentelé. »
On pourrait conclure de ce constat qu’il suffirait d’observer attentivement la denture de son collègue de bureau ou de son voisin pour se protéger de ses « attaques » aussi « sanglantes » qu’inattendues. Ou de fermer pendant quelques jours les théâtres d’opérations de ces « squales » et de sensibiliser les « baigneurs » à la sécurité en société . Imaginez un monde où seraient interdites « les eaux chaudes » du combat politicien, par exemple ! Ces eaux où prolifèrent les « requins blancs, rouges, noirs, roses et bleus ». Les plus meurtriers. Quelle paix ! Plage et soleil… Rêvons, c’est bientôt Noël…