La petite lâcheté de Christophe Barbier.
La berlue du « petit prince »
!Eric Andrieu 50 Didier Codorniou 6!
Le petit prince du rugby vient d’être sévèrement battu sur son terrain audois. Une » rouste » dit-on dans le langage sportif méridional. Le ballon lui avait été transmis par Georges Frêche pour le porter dans le camp de son adversaire Eric Andrieu, audois lui aussi, mais qui ne fait plus de l’allégeance inconditionnelle à son Président de Région le fond d’une politique de gauche régionale. Résultat : « un beau carton » ! et un « Codor » mauvais perdant : « Ça ne change rien. On vote pour se rassurer », dont la forme et le fond rappelle irrésistiblement celle de son coach pour qui tout électeur est un con… « Pressé et sans culture politique » comme le dit Roger Adivèze (Ah ! je le vois encore, ce cher Roger, dans l’ascenseur de l’Hôtel de Région après que Max Lévita lui ait annoncé la décision de Frêche de s’abstenir sur un budget présenté par Jacques Blanc et soutenu par le FN. C’était en 1992 ! 1993 ? La contrepartie : un volume de subventions garanti à Frêche sur Montpellier. Je peux témoigner de la chose, évidemment ! La réunion du groupe PS, elle, avait failli tourner au pugilat… ) notre « petit prince » est déjà à terre. Il se relèvera. Car si « Frêche n’aime pas les gens debout face à lui », il n’aime pas non plus ceux qui se couchent trop vite…
La laideur de nos espaces urbains.
Cette photo de Gilber BRUN aurait pu être prise à la périphérie de Lille ou de Marseille.Florence ou Madrid.Elle témoigne de la mondialisation , de l’uniformisation de ses modes de consommation et de ses espaces urbains.La même laideur dans laquelle se retrouvent « des individus transformés en une collectivités d’abrutis unis par le même bruit imposé » ( Milan Kundera ).Une laideur qui a déjà envahi nos campagnes et qui prolifère à présent jusque dans le coeur de nos villes. Des coeurs de ville cancérisés par la prolifération de montagnes de chaises et d’abris bistrotiers sous lesquels des hauts parleurs hurlent partout des crétineries musicales… Des phénomènes absurdes » qu’on est pourtant prêt à percevoir,ici, comme d’une innocente banalité ou comme un attribut nécessaire de la Sainte Démocratie.(…) Milan Kundera, toujours!




