La berlue du « petit prince »

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…Patrick Nappez: Question! « En quoi Frêche serait-il le mieux placé pour gagner ? » Didier Codorniou: Réponse!  » Il a réalisé en un mandat ce que Blanc n’a pas fait en dix-huit ans. Grâce à ses visions, cette région se retrouve dans une position plus favorable. »…
En un mandat de 6 ans Frêche aurait donc fait 3 fois plus que Blanc, grâce à ses visions (!!!). Qui, à n’en pas douter, ont donné à Didier la berlue (un problème de vue où l’on voit des choses qui ne sont pas devant nos yeux, telles que des points noirs ou des mouches par exemple. Elle se soigne…) Patrick Nappez: Question! « On dit que faire le député, cela vous plairait bien ? » Didier Codorniou: Réponse! « J’avance petit à petit et j’entends conserver ma liberté ; ne dépendre de personne. » Ne dépendre de personne! ( gros rires au bord du Lez où l’on tient les rênes de son équipage, et tristesse en pays cathare où l’on connaît désormais le prix de la liberté )

Eric Andrieu 50 Didier Codorniou 6!

Afficher l'image en taille réelleLe petit prince du rugby vient d’être sévèrement battu sur son terrain audois. Une  » rouste  » dit-on dans le langage sportif méridional. Le ballon lui avait été transmis par Georges Frêche pour le porter dans le camp de son adversaire Eric Andrieu, audois lui aussi, mais qui ne fait plus de l’allégeance inconditionnelle à son Président de Région le fond d’une politique de gauche régionale. Résultat : «  un beau carton » ! et un  «  Codor » mauvais perdant : « Ça ne change rien. On vote pour se rassurer », dont la forme et le fond rappelle irrésistiblement celle de son coach pour qui tout électeur est un con… « Pressé et sans culture politique » comme le dit Roger Adivèze (Ah ! je le vois encore, ce cher Roger, dans l’ascenseur de l’Hôtel de Région après que Max Lévita lui ait annoncé la décision de Frêche de s’abstenir sur un budget présenté par Jacques Blanc et soutenu par le FN. C’était en 1992 ! 1993 ? La contrepartie : un volume de subventions garanti à Frêche sur Montpellier. Je peux témoigner de la chose, évidemment ! La réunion du groupe PS, elle, avait failli tourner au pugilat… ) notre « petit prince » est déjà à terre. Il se relèvera. Car si « Frêche n’aime pas les gens debout face à lui », il n’aime pas non plus ceux qui se couchent trop vite…

La laideur de nos espaces urbains.

Cette photo de Gilber BRUN aurait pu être prise à la périphérie de Lille ou de Marseille.Florence ou Madrid.Elle témoigne de la mondialisation , de l’uniformisation de ses modes de consommation et de ses espaces urbains.La même laideur dans laquelle se retrouvent « des individus transformés en une collectivités d’abrutis unis par le même bruit imposé » ( Milan Kundera ).Une laideur qui a déjà envahi nos campagnes et qui prolifère à présent jusque dans le coeur de nos villes. Des coeurs de ville cancérisés par la prolifération de montagnes de chaises et d’abris bistrotiers sous lesquels des hauts parleurs hurlent partout des crétineries musicales… Des phénomènes absurdes  » qu’on est pourtant prêt à percevoir,ici, comme d’une innocente banalité ou comme un attribut nécessaire de la Sainte Démocratie.(…) Milan Kundera, toujours!

Le ridicule ne tue pas encore.

On ouvre les journaux, comme tous les matins. Une nécessité plus qu’un plaisir. Vite, vite pour ne pas désespérer le reste de la journée. Le ciel est clair et le soleil est au rendez-vous. Et je n’ai pas l’intention de me laisser envahir par ce sentiment de révolte qui me monte à la gorge et me laisse muet d’indignation. Ainsi, dans le Monde, Madame Savigneau, l’ex papesse du Monde des livres, interviewe Julien Dray, qui vient de sortir, lui aussi, comme tant d’autres, un témoignage pathétique sur ses démêlés avec la justice et ses camarades. A la Une du même, toujours, le syndicat SUD, qui a lancé la curée vendredi 18 septembre, contre Sarkozy en visite à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) pour y  pour fêter la 2 500e greffe du foie. Une chronique, cependant, bien écrite et pour sauver le tout, sur «  les jeux de pouvoir », qui illustre sur un mode léger, cette remarque d’Orwell dans je ne sais plus quel texte, à savoir que la politique n’est que violence et mensonge. J’ajouterais qu’il est dans sa nature, aujourd’hui plus que jamais, d’être aussi ridicule…

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