Dray enfonce le coin.

Hier, à Narbonne comme partout en france, les lycéens étaient dans la rue. Peu nombreux il est vrai. Le temps, vent et froid, ne se prêtait pas à la fête et à la drague. Et les deux jeunes profs au style Besancenot ou MJS, tendance OCI ( celle qui fabrique des Dray et des Cambadelis, aujourd’hui frères ennemis…), qui  » tenaient  » la sono au milieu de drapeaux de l’UNSA naïvement brandis en tête de la procession par quelques jeunes filles  à qui on avaient oublié de dire qu’elles feraient offices d ‘  » hommes sandwichs  » du syndicat de leurs enseignants, avaient du mal à susciter l’attention des quelques passants pressés, dont j’étais, et qui se demandaient, comme le bon Julien ( Dray, évidemment! ), ce matin dans Libé , devant ce rassemblement de très jeunes gens placés en tête de la manif par des parents d’élèves cornéquisés et des enseignants politisés, si, dans un contexte où «Toutes les conditions sont en train de se réunir pour des confrontations sociales très violentes»  le rôle de l’opposition  n’était pas plutôt « de montrer aux gens qu’il y a une autre politique qui est possible»,  au lieu de «de prendre nos baskets et d’être de toutes les manifs».
Que dire d’autre après cela qui ressemble à un tir d’exocet en direction d’Hamon tout en étant frappé, si je puis dire, du coin du bon sens ( d’Etat )…
  

La banane durable de Barnier.

« En visite en Guadeloupe et en Martinique, le ministre de l’Agriculture,Michel Barnier, a signé vendredi un plan «banane durable 2008-2010» « 
Voilà qui me ravit et me laisse espérer une perpétuelle félicité pour ce fruit à la pulpe farineuse et sucrée dont j’agrémente mes petits déjeuners. En ces temps de crise, l’audace de notre ministre de l’Agriculture, d’habitude si discret, tombe comme un navet sur un canard. Al dente et à point! Et pour peu qu’on ne garotte pas son zèle en durabilité, de banane en carotte, de carotte en poireaux et de poireaux en soupe, la constante et vivace pauvreté sera enfin et pour l’éternité définitivement vaincue.

Le bêtisier du Midi Libre.

Dans son édition dominicale ces quelques perles:

1° En gros et gras, en page Narbonne, ce titre de Ch.V ( qui est ce ? ):  » Les élèves infirmiers enfin dans leur extension  » Auraient-ils donc été compressés, comprimés , retrécis, limités….? Et ce propos du député maire louant le financement consensuel de cette extension infirmière: « …alors même que la santé n’échappe pas aux objectifs de rigueur. » Ce qui, entre parenthèses, dans le cas où ces objectifs seraient approximatifs me rendrait soucieux pour le maintien de la mienne…

2° Christine Clerc, dans  » Lignes ouvertes  » et à propos de Martine Aubry, cette chute dans le style bibliothèque rose :  » …elle va devoir montrer qu’elle peut être une maman pour tous les français, à commencer par les plus fragiles. Et tisser avec eux ce lien mystérieux qui passe par l’émotion.  » Sniff!Sniff!

3° Enfin ceci de Claude Sérillon, en grande forme :  » c’est à qui plongera plus profond les coups portés. » et qui, après ce plongeon de coups sans épées, nous sert une  » l’écume politique n’est pas toujours la crème des choses de la vie  » aussi mal balancée qu’un café sans mousse et un style sans pensée…

 

En politique il n’est point de parti de la vertu.

pas content

L’ ancien maire de Narbonne: Michel Moynier, apolitiquement divers droit , prend à témoin la presse locale et l’opinion du mauvais traitement que le nouveau: Jacques Bascou, apolitiquement socialiste, lui infligerait: exiguité des locaux mis à disposition de son groupe, téléphonie défaillante, balayage et dépoussiérage fictifs…

O sole mio…

Dans Le Point.fr, ceci :

« À quoi tient un congrès du PS… Si Bertrand Delanoë avait accepté l’offre des ­socialistes marseillais, c’est sa motion qui serait arrivée en tête le ­6 novembre. Le duel de dames n’aurait pas eu lieu, les contestations qui ont suivi pas davantage. Avec des « si », on mettrait Paris (et son maire) en bouteille, mais il s’en est bel et bien fallu d’un cheveu. Mi-septembre, le chef des socialistes marseillais, Jean-Noël Guérini, a dépêché son bras droit, Patrick Mennucci, pour négocier le ralliement des Bouches-du-Rhône. Rendez-vous a été pris avec Harlem Désir, lieutenant de Delanoë, dans un café proche du siège de Solferino. Si le deal n’a pas été scellé, c’est que le maire de Paris jugeait exorbitantes les conditions des Marseillais (notamment la tenue de primaires ouvertes à toute la gauche pour la présidentielle) et qu’il ­réprouvait les pratiques d’une fédération contrôlée par Guérini d’une main de fer. « Faire de la politique, c’est avoir une ligne et des principes », commente Harlem Désir. Ségolène Royal, elle, a topé sans ­hésiter. Résultat : elle a hérité de 4 300 voix dans les seules Bouches-du-Rhône. De quoi distancer largement ses rivaux… »

Même opération mains propres (!!!) dans l’Hérault où G. Frêche a troqué les voix de ses fonctionnaires territoriaux et de ses obligés contre sa réintégration au parti.Raté! Comme quoi la rénovation des moeurs et des pratiques promu par Ségolène passe aussi par des alliances méditerranéennes aux accents disons, pour rester courtois… napolitains. Je l’imagine tenant par la main Guérini et Frêche :  » Fra…ter…ni…té… »  » Fra… … … » …

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