Les objets ne sont pas neutres.

On ne prête pas suffisamment attention aux choses et appareils de toute espèce qui constituent notre environnement domestique et social.

Cette indifférence au monde inanimé est le produit d’une de nos caractéristiques anthropologique : l’habitude. Il suffit pourtant que l’un d’entre eux se rappelle à nous dans de malencontreuses circonstances pour qu’en jaillissent ses aspects les plus funestes.

Comme ce matin, où un monstre mécanique piloté par une jeune mère de famille fanatiquement pressée a failli me briser les chevilles. J’espérais, de cette conductrice d’une machine issue du croisement d’un kart et d’une tondeuse à gazon, un petit geste de compassion. Je n’eus droit qu’à un sourire pincé et méprisant. De ceux qu’elle doit réserver à qui fait obstacle à sa seule liberté et, par extension, à celle de son enfant. Sinistre bambin,au demeurant, affublé de lunettes au design  de tankiste et qui, à l’unisson de sa génitrice, n’aspirait visiblement qu’a achever son travail de démolition.

Depuis, j’avoue regarder autrement ces « poussettes » modernes, qui me semblent idéalement symboliser tous les travers de  notre société. Notamment celui de « l’enfant-roi ».Cet enfant à qui tout est permis.Ce petit individu autonome,  tourné face au monde et non plus face à la génération précédente comme dans les berceaux sur ressorts d’antan.

Plus rien ne doit s’interposer, en effet, entre nos « petits anges » (tu parles !) et l’univers. Il leur revient désormais de construire eux-mêmes leur vie et leurs savoirs.Les adultes, et papa et maman (oh! les vilaines appelations!) n’ont plus rien à transmettre sinon des ressources. Quant au reste des vivants ils représentent une contrainte insupportable au « désir d’avenir », pour utiliser une formule à la mode.

J’indiquais, dans un billet précédent, que les mots n’étaient pas neutres. Les objets, non plus ! Et notre « poussette » actuelle , hautement sophistiquée,en véhiculant, si j’ose dire, une certaine conception de l’enfance construit aussi l’imaginaire de nos petits chérubins.Un imaginaire à certains égards barbare.Est ce un progrès? Technique,probablement. Moral,j’en doute! 

 

 

 

 

 

Réponse à une de mes connaissances.

Une de mes connaissances, journaliste de son état, me fait observer, je le cite : « que je reste assez distant de l’arène politique locale ». Ce qui, d’une certaine façon, est vrai. Mon propos n’est pas, en effet, de chroniquer sur les faits et les dires quotidiens du microcosme politico journalistique narbonnais. Cela ne m’intéresse vraiment pas. Et parce que je veux pouvoir exprimer ma pensée sur ce qui me paraît poser un problème de principe, au plan moral comme au plan politique, par exemple, je me refuse à toute allégeance.Trouver la bonne distance, n’est donc pas simple. J’en ai conscience. Comme j’ai  conscience aussi de mes limites. Par quel miracle échapperais-je, en effet, aux préjugés, sottises et petites hypocrisies que je m’efforce de débusquer chez les autres ? Nul ne peut prétendre à l’objectivité, en l’espèce. Mais, à la différence de ceux qui font de la politique un métier depuis leur adolescence ou de ceux qui la commentent au quotidien avec les œillères de leurs « désirs », je le sais et m’efforce de les vaincre. La liberté de conscience n’est jamais garantie. Elle se construit par un travail sur soi exigeant et se dévoile, entre autres procédés esthétiques, par l’écriture. En cela, l’esthétique est une éthique.

 

 

 

 

 

Retour sur la com!

Unknown-1

 

Nous vivons dans une société du spectacle. C’est une banalité de l’écrire…Tout notre quotidien en témoigne. Institutions publiques, entreprises, partis politiques…, le monde dans lequel nous pensons, produisons ou rêvons est saturé d’images et de représentations. 

Billet du jour.

Le «  billettiste », surtout d’humeur, procède nécessairement par raccourcis et approximations. C’est une des lois du genre. Polémiste et satiriste, la recherche de la vérité n’est pas son souci premier. Encore que les plus talentueux d’entre eux y parviennent. Et ce par la seule vertu de leur style, qui, malgré l’épaisseur du «  trait » ou de l’image, réussit pourtant à nous la faire toucher des yeux, si j’ose dire. Mais l’exercice est difficile. Car à  trop s’éloigner de la réalité, le risque est alors de tomber dans l’outrance. Qui nous en dit plus sur l’auteur que sur l’objet ou la personne visée. Celui que je place au dessus de tout dans cet art est…  Sempé. Un médisant par bonté.

 

 

Qui suis-je?

Portrait en creux :

   J’ai dit:

" Je dois commencer à en emmerder quelques uns "

" Une fédération ça ne se conduit pas comme un zodiac "

 

 " Les copains pensaient que le premier fédéral était payé " 

" Mon temps s’amenuisait "

" Il fallait purger 18 ans de dettes de la droite et du FN, le président G Frèche est tombé malade "

" G. Frèche est un homme de débat "

" Il faut arrêter de dire certaines conneries "

" Je suis en plein questionnement "

" On est en droit d’avoir des idées au XXI siècle "

 

     Qui suis-je?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Articles récents