Abolissons le travail le dimanche !

 

 

 

 

 

 

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Sapin, Pinel et l’intersyndicale à l’origine de la décision de justice interdisant le travail le dimanche chez Bricorama, Leroy Merlin et Sephora ont raison de refuser la banalisation du travail dominical dans le commerce. Je les trouve cependant bien trop timides en regard des valeurs de gauche qu’ils sont censés incarner. Sur une question sociétale d’une telle importance, l’occasion leur était donnée de l’interdire enfin et une bonne fois pour toutes ce satané travail du dimanche ; cette plaie mercantile qui ruine les ménages et enrichit les marchands… De l’interdire enfin, mais, par souci d’égalité ( le principe des principes républicains ) l’interdire dans tous les secteurs d’activités.  Imaginez donc, le jour du Seigneur, une France sans radios ni télés ; sans transports ni hôtels. Bars, restaurants, cinémas,  théâtres et musées fermés. EDF et GDF  aux abonnés absents… Les hôpitaux, les maisons de retraites et de repos en convalescence… Un pays, une fois par semaine, vide . Mort ! Et qui le lundi renaîtrait dans une folle eucharistie sociale et politique à l’échelle de notre grande et belle nation…

Feu ! sur la  » firme  » Hamon, Taubira,Montebourg, Duflot .

 

 

 

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Il y a donc un gouvernement fantôme au sein de celui d’Ayrault. Une petite bande qui toutes les semaines banquette, et se le  » paye « . Ils sont quatre : Montebourg, Taubira, Duflot et Hamon pris dans leurs propres contradictions depuis qu’Hollande fait à peu près l’inverse de ce qu’il avait laissé espérer à ses électeurs. Ils étaient dans les Landes hier avec leur ami Emmanuelli . Etrange  » firme  » que cette entreprise de démolition permanente. Des ministres qui se comportent comme de vulgaires secrétaires de section qui n’auraient pas fait leur révolution culturelle. Toujours dans leurs sulpiciennes images d’une révolution de la rose qui ressemblerait à celle des oeillets, les militaires en moins. Politiques confirmés cependant, ils ne pouvaient croire une seconde qu’il en irait autrement. C’est donc sous le masque de l’hypocrisie la plus avérée qu’ils contestent et dénigrent quotidiennement l’action de leur propre Président et de son gouvernement. Cyniquement ils y restent et jouissent de tous les avantages et attributs du pouvoir, tout en tirant à bon compte des bénéfices  » moraux  » faciles et déloyaux en pilonnant un Valls qui dit tout haut, sur les Roms notamment, des vérités au dessus de leurs forces psychologiques et politiques. On assiste ainsi, au plus haut sommet de l’exécutif, à un sabordage constant de son action, et ce en toute impunité. On se dit qu’Hollande est plus courageux envers Assad qu’envers Duflot et sa petite flottille de torpilleurs. Ses admirateurs au contraire vantent son habileté. Mais tous les français de constater une grande pagaille… Quand, quand donc se disent-ils, ce pays sera-t-il enfin gouverné ?

Christian Bourquin « fait l’âne » et le fait bien…

 

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Christian Bourquin élève, agricolement, un âne en ses terres catalanes et, généreusement, arrose la région et ses amis en vue des  » municipales  » . De cet âne du président de la Région Languedoc Roussillon, je ne peux rien en dire. C’est son jardin secret, son violon d’Ingres ! Par contre, ce que je sais, c’est qu’il le fait, l’âne, à la perfection. Comme dernièrement encore à Perpignan , où ces    » braiments  » envers Aurélie Filippetti, pourtant de son parti, ont effrayé les journalistes présents à la seule idée de devoir le lendemain les rapporter . Une  tradition dans ce Languedoc Roussillon où le débat public se confond souvent avec l’injure et l’agression tout aussi publiques ! Son prédécesseur excellait dans ce genre, la culture en plus et les ânes en moins – il les détestait ! Il leur préférait les cons, les beaufcons; les électeurs en langage ordinaire. Ceux là mêmes qui  font désormais l’objet de toute les attentions de notre Président en titre. C’est la saison, il faut bien vendanger ! À Narbonne, hier, accompagné d’une foule d’élus dont on ignorait jusqu’ici l’intérêt qu’ils portaient à des fragments d’épaves, il visitait le chantier de fouilles de  son port antique. Pris d’une soudaine fièvre caprine, il faillit  tomber d’un bloc de pierres autrefois amené par des romains, avant qu’on le priât courtoisement de ne point l’escalader pour faire le malin. Demain, peut-être, célèbrera-t-il une chèvrerie  dans un canton du fin fond des Corbières , le matin, et  pourquoi pas , dans l’après midi,  un élevage de veaux sous la mère, en Lozère… Je puis le dire ici pour avoir subit ces pénibles corvées imposées par des patrons de collectivités à leur administrateurs dévoués,  ces périodes préélectorales sont un véritable calvaire. Pour tout dire, on y passe son temps à faire les ânes et à prendre les électeurs pour des cons. Un métier de chien !

Faut-il donc débaptiser nos écoles, à Vigneux et ailleurs ?…

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J’ai un ami facebouquien qui, tous les jours, infatigablement, s’indigne contre tout ce qui va à l’encontre de ses idées et de ses principes politiques. C’est un grand humaniste ! Nous sommes du même âge et avons certainement baigné, durant notre jeunesse, dans les mêmes eaux idéologico-politique, et sans doute partageons nous encore un certain nombre de références intellectuelles et culturelles acquises dans les années 60. De celles qui ont marqué toute une génération de jeunes gens qui naïvement croyaient que changer la vie rimait avec le désir de révolution et qui, pour les plus réalistes d’entre eux, les ont troquées pour les 140 et quelques  propositions d’un François Mitterand nouvellement converti au socialisme tricolore… De cette époque, mon ami facebouquien a conservé une forme d’esprit militant, qu’il tient pour une vertu, et chaque jour que la nature fait, dans sa virginale page, il livre un combat contre le mal en l’agrémentant cependant de quelques vidéos musicales des années 60-70. Hier, par exemple, il s’emportait véhémentement contre ce pauvre maire de Vigneux, et en quels termes, au motif qu’il venait de donner le nom d’Yves Duteil à une école maternelle entièrement rénovée qui antérieurement s’appelait Louise Michel.  » Une insulte à l’intelligence, des élus atteint de sénilité profonde…  » s’étranglait-il !… Que de grands bébés de cette petite ville, ne soient plus sous l’égide symbolique d’une institutrice anarchiste, communarde, et franc maçonne, admirable femme au demeurant dont il n’est pas question ici d’en taire ou d’en contester le rôle et les leçons dans l’histoire de leur émancipation, comme dans celle des victimes de l’injustice sociale , faut-il le préciser, lui est en effet proprement insupportable ;  il ne faudrait pas le pousser très fort non plus pour qu’il en vienne à considérer les auteurs de cet attentat contre la République comme de vulgaires voyoux méritant la correctionnelle !  Je pourrais gentiment lui faire remarquer que de nombreuses autre écoles dans de nombreuses autres cités portent le nom  de Pierre Perret sans que cela ait pour autant soulevé l’ire collective de leurs habitants  et celle des gardiens auto proclamés de l’ordre symbolique républicain et national. Mais je doute qu’il m’entende, comme je remarque aussi, en passant, son silence éloquent  devant le spectacle désolant donné par les rues des communes du 93, notamment, honorant certains chefs progressistes aux mains tachées du sang de leur peuple ou celui d’une célèbre station de métro parisien au nom évocateur d’un maréchal soviétique qui n’avait rien d’un petit père tranquille . Mais voilà, pour en revenir à notre petite et édifiante histoire, Yves Duteil , comme d’autres autres amis facebouquiens  le font agressivement et grossièrement remarqué , aurait voté, je ne sais plus en quelle année… pour un dénommé  Jacques Chirac !  A suivre ainsi la pensée de ces esprits torquémadiens, qui voient et traquent quotidiennement et partout la figure de la malpensance politique, ce pauvre et gentil Duteil aurait commis un acte qui déshonorerait tout artiste digne de ce nom et démontrerait indiscutablement son abscence totale de talent… Devant tant de petitesses et de bêtises que nous donnent à voir baptiseurs et débaptiseurs de tout acabit, je me demande finalement si le plus simple, le plus consensuel et le plus édifiant pour nos enfants et ados ne serait pas de débaptiser les écoles, collèges et lycées  pour ne laisser sur leur fronton, comme la loi sur la refondation de l’école le prévoie, que la devise de la République le drapeau tricolore et le drapeau européen… Ce qui, faut-il ici le rappeler, était considéré, il n’y pas si longtemps encore par de nombreux  » amis facebouquiens « , avant que Monsieur Peillon , et sa loi, ne l’impose à tous les établissements, comme une initiative rétrograde et dangereusement nationaliste… Pour le drapeau, en tout cas ! 

La futilité et la vulgarité de la sphère médiatico-politique !…

 

 

 

 

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Dans son dernier billet, Bernard Lecomte observe qu’il fut un temps où les présentateurs du JT quittaient leurs fauteuils pour ceux de l’Assemblée : Dominique Baudis, Noël Mamère pour les plus connus. Aujourd’hui, c’est l’inverse, des figures de la politique chroniquent à la télé et à la radio. À l’exemple de Bachelot et Cohn-Bendit, naturellement portés sur la vulgarité. D’autres suivront ! Une illustration parfaite et définitive, s’il le fallait, de l’intrusion des médias dans la politique, et réciproquement. Ajoutons à cela aussi, pour parfaire le tableau, la longue liste des couples-pipeul peuplant les plus hautes sphères de l’Etat, à commencer par celui composé par le Président de la République, lui même, et sa compagne Valérie. De sorte que l’on peut affirmer, sans prendre la peine de lire les oeuvres complètes, et rébarbatives, de  Guy Debord, que la société est bel et bien devenu un spectacle, et la politique un concentré du pouvoir des médias. Cela porte un nom: la médiacratie ! Les américains, toujours en avance et à la pointe de l’innovation, ont porté un acteur jusqu’au plus haut sommet de leur Etat, nous n’en sommes encore qu’à des journalistes-philosophe qui se prennent pour de vrais présidents. Non sans succès dans leur domaine réservé: celui de la guerre et de la conduite des armées…

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