Après l’antique, le contemporain ! Après les pierres et le MuReNa, les installations et unpetit MoMA . Décidemment ! Narbonne voit grand et se prend pour Manhattan. Et Jacques Bascou pour son maire ! Il vient d’avoir l’idée de transformer un aspirateur à déchets hérité des années Moynier-Millet pour en faire un musée d’art contemporain. Un concept, une performance, nous dit-on à la mode « branchée ». L’intellect dans toute sa fatuité, mais désarmé ! Peu d’œuvres avant-gardistes dans la collection municipale. A l’exception d’une ancre de marine et d’un rouleau compresseur au design rustique, installés sur d’affligeants ronds point aux décors champêtres. Pas vraiment le style FIAC ! Classiquement beauf, et municipal tendance pépère; et pas de quoi faire un MoMA narbonnais ! Reste la solution du stockage des montagnes « d’objets » dontle F.R.A.C est encombré : 1200 oeuvres ! réalisées par 425 artistes !!! Un amoncellement hétéroclite de pièces sans aucun intérêt, du vélo tordu perché sur une machine à laver au balai fiché dans le pot d’un bébé, qui pourraient être recyclées dans cet invraisemblable aspirateur à déchets abandonné. Le fond, si je puis dire, trouvant enfin sa forme ! Après tout, originellement, ce bâtiment avait été conçu pour ça, non ? Traiter les encombrants ! Mieux, reconverti en aspirateur du FRAC, il serait à lui même une œuvre d’art à part entière. Une conceptualisation du vide et du non sens d’une certaine forme d’art contemporain ; l’emblématique édifice d’une société de la démesure et du gaspillage…
« S’il fallait encore apporter la preuve du caractère exponentiel de l’épidémie de chancre coloré qui ravage les platanes du canal du Midi, le programme d’abattage concocté pour cette année 2013 par les Voies navigables de France (VNF) suffira à convaincre les plus dubitatifs. » C’estl’info du Midi Libre de ce jour ! Ce champignon tueur, de banale apparence, pénètre incognito par une plaie, puis colonise les canaux de sève de l’arbre, et le détruit. C’est ce qui risque d’arriver sur les bords de la Robine, dans les rangs de l’opposition au maire en place, Jacques Bascou. Le chancre de la division, chaque jour plus virulent, en son sein profilère, ronge et dévaste ce qui lui reste encore de sérieux et de crédibilité. Aujourd’hui même, elle s’expose, pathétique et…disloquée. Une ordonnance de mise en quarantaine, en urgence, devrait lui être délivrée au risque, en 2014, d’un abattage généralisé par des électeurs excédés…
Sur les réseaux sociaux : Facebook, Linkedin, Twitter, etc… , le nombre « d’amis » serait, paraît-il, un gage de qualité . Et les « sans », à l’école et au bureau, seraient moqués ! En 1973, un sociologue américainMark Granovetter, professeur à l’université Stanford, avait déjà théorisé et popularisé cette idée : « Il vaut mieux