Devant cette enseigne, j’y suis passé maintes fois. Sans la voir! L’esprit ailleurs, dans cet état propice à toutes les divagations que procure souvent une marche sans autre but qu’elle même. Pourquoi donc m’a-t-elle saisie hier matin, alors que je faisais mon tour de ville habituel?
Elles ont l’air d’avoir une vie propre et sont parcourues de menus tressaillements. Les ongles carrés sont coupés au ras de la chair, on voit leur épaisseur, on voit que c’est net, Joseph entretient ses mains, elles lui servent pour son travail, il fait le nécessaire. Les poignets sont solides, larges, on devine leur envers très blanc, charnu, onctueux et légèrement bombé. La peau est lisse, sans poil, et les veines saillent sous elles…
Photo: Philippe TAKA. Reportage photographique du marché aux truffes de Narbonne. Le site de l’auteur (ici)
Texte: Marie-Hélène LAFON. Extrait de son dernier roman « Joseph ». Présentation de l’auteur et de son oeuvre (ici)
On se souvient peut-être que, pour des raisons tenant à de vagues considérations de salles indisponibles, d’une part, et au caractère affirmé des organisateurs de ne point changer leur programme, d’autre part, le festival de la photo de sport « Sportfolio » avait été scandaleusement annulé, selon l’opposition municipale, simplement reporté pour la nouvelle municipalité conduite par Didier Mouly, et, bien évidemment, pour les promoteurs de cette expo, sous d’autres cieux assurément exporté.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]