Chronique de Narbonne. Mouly deux ans après… et alors!

2016-05-09_NARBONNE_IN_Une


Une page de couverture pleine de promesses et une page deux vide d’infos et de sens. J’attendais un bilan et une mise en perspective de l’action menée par Didier Mouly depuis son élection en mars 2014, et j’ai lu de vagues considérations sur la sécurité et l’augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance – il y en aura 71, fin 2017 -, son impuissance devant la prolifération de crottes d’inciviques canidés – il est vrai en exponentielle croissance – et la richesse de ses rencontres hebdomadaires avec les narbonnais à la recherche d’un emploi ou d’un logement, notamment, qu’il ne peut évidemment satisfaire. Des  « vendredis de proximité » qui ne lui apprennent naturellement rien de ce qu’il conviendrait de faire ou de ne pas faire pour le reste de ses responsabilités municipales, c’est-à-dire l’essentiel. Je note cependant que sa promesse de campagne de baisser la fiscalité sur la durée de son mandat est enterrée, comme prévu, et que seuls les taux ne devraient pas augmenter; ce qui est, j’en conviens, la moindre des choses à retenir… Donc rien de bien  enthousiasmant à se mettre sous la dent que je n’aie déjà ici croqué,  comme cette salle multi-modale sortie par magie d’un chapeau électoraliste – et qui mériterait une opposition plus franche et  plus déterminée. Une dernière remarque! Ce genre de « communication » ne vaut en effet que s’il permet de donner de la cohérence à un ensemble de décisions déjà prises ou à venir. Bref, de présenter aux narbonnais un « récit » des actions engagées  construit au seul profit du rayonnement et du bien-vivre de notre cité. De ce point de vue, force est de constater que l’exercice présenté par l’Indépendant, hier, était assez mal foutu. À sa lecture, une nette impression de « brouillon » s’en dégageait. Et il manquait même un i dans le sous-titre, en gros et en gras, choisi par le rédacteur de cet article-entretien…

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Commentaires (3)

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    Joel Raimondi

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    OUI M. Santo, un article tres brouillon …ou les non initiés ne comprennent pas grand chose au projet politique mené par le maire et son équipe ! et quant au projet de salle pour 5000 (cinq mille) spectateurs à Narbonne, il s’agit d’une hérésie qui mériterait que les élus s’engagent sur leur denier propre plutot qu’en gageant les impots des citoyens ! Il n’est qu’a lire les rapports de la cour des comptes a propos de la salle de Béziers ou celle de l’archipel de Perpignan pour se rendre compte du gouffre financier : étude préalable, réalisation, construction et surtout fonctionnement jamais équilibré (Cf Aréna – Montpellier) … Ne pas s’étonner ensuite du désamour des francais pour la classe politique …

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    Yves Couriaut

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    Bonjour,
    Dans le même ordre d’idée, l’article de ce matin dans ce journal, au sujet de la vacance des commerces en centre-ville, soulignant le prix des loyers « trop élevés », avec un taux d’inoccupation de 9%, « inférieur à la moyenne nationale ». Par contre, pas un mot du journal, ni de la municipalité sur la prolifération des grandes surfaces en périphérie pour expliquer cette désaffection du centre urbain, implantations largement encouragées et subventionnées par nos élus depuis des dizaines d’années!

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    Quentin L

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    Bonjour,

    Je fais la même analyse, je suis étonné et plus qu’étonné de l’esprit de « certitude » voir même d' »arrogance » dont pourrait faire preuve M. Mouly, en réalité beaucoup de Narbonnais sont mécontents. Il n’y a que peu de réelle proximité et si le dialogue citoyens du vendredi parait être en apparence une bonne chose, de moins en moins d’associations peuvent entreprendre à Narbonne suite à la volonté de tout porter, tout maitriser et de s’enfermer sur Narbonne. Je reprendrai aussi les exemples du sport et de la culture. Si ce n’est pas l’essentiel pour une ville, ça en véhicule l’image. Les résultats du volley n’ont pas fait briller la ville ni crédibiliser une nécessité de salle multimodale, la situation incroyable du racing avec un désaveux total de la ville sur l’affaire Manai ou encore sur la commission des sages a décrédibilisé plus encore le Maire et son autorité. Enfin autre phare de rayonnement la culture, les clôtures de beaux événements montés par des associations de passionnés s’enchainent pour être remplacés par des événements survalorisés par la forme car vides de fond mais portés par la ville. Je passe la situation des commerces du centre ville, celle du chômage en ville et bien d’autres. C’est bien triste que les résultats intermédiaires des cantonales et des régionales n’aient pas fait réfléchir le Maire de Narbonne sur la crédibilité que les Narbonnais lui apportent. Ce n’est bien sur qu’un avis parmi d’autres.

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