Didier Codorniou, le candidat de compromis pour la présidence de la Région Languedoc-Roussillon!
Comme je l’indiquais dans mon billet , samedi 30 août, le jeu est loin d’être fermé, et la candidature de Didier Codorniou à la présidence de la Région Languedoc-Roussillon, dont je disais qu’il était le candidat de compromis idéal, se précise de jour en jour … Aujourd’hui encore, mardi 2 septembre, les manœuvres et les campagnes d’intoxication vont bon train et toutes les hypothèses sont sur la table, ou plutôt sous la table.Claude Belmont, dans le Figaro, d’aujourd’hui apporte des éléments supplémentaires allant dans le même sens. Voici l’intégralité de son article:
« Le socialiste Damien Alary, président du conseil général du Gard, doit annoncer officiellement qu’il se porte candidat à la présidence de la région Langedoc-Roussillon pour succéder à Christian Bourquin, décédé le 26 août dernier. À l’assemblée régionale, la gauche est très largement majoritaire (43 sièges sur 67). Vice-président de l’institution, Damien Alary, 64 ans, a été adoubé par un ensemble défini comme significatif d’élus PS (une vingtaine d’élus sur trente et un) rassemblés à la hâte jeudi soir, la veille de l’inhumation du président disparu, en présence de Christophe Borgel, responsable des élections au PS.
Pour Solferino, le prochain président de la région doit être socialiste. «Nous représentons le groupe le plus important de la majorité régionale. Le président doit être issu de nos rangs», estime Hussein Bourgi, le secrétaire fédéral de l’Hérault. Initiateur de la solution Alary, il espère ainsi couper l’herbe sous le pied de Robert Navarro, sénateur et premier vice-président de l’institution très actif pour garder la main.
Un épais brouillard politique enveloppe l’Hôtel de Région
Navarro n’est plus en odeur de sainteté chez les socialistes depuis la plainte déposée par Solferino pour abus de confiance. Ses affaires ne se sont pas arrangées depuis sa candidature DVG au Sénat contre la liste socialiste. Il a ainsi été tenu à l’écart lors de la cérémonie avant l’inhumation du président décédé. «Des élus ont été sollicités par des collaborateurs du premier vice-président pour organiser la succession. Or la solution n’est pas individuelle mais collégiale», ajoute Hussein Bourgi. Le premier fédéral espère engluer l’émergence d’une candidature non socialiste mais consensuelle capable de rassembler les suffrages des communistes (5) des écologistes (4) et des radicaux de gauche (3) en plus des membres du groupe socialiste et apparentés (31), qui souhaiteraient entendre une autre musique que celle de Solferino, en panne de résultats depuis des mois. «Pour les électeurs, la clarté, c’est que le président soit un socialiste. Mais il nous faut trouver une solution élégante pour que chacune des personnalités de notre majorité puisse trouver sa place», estime la députée PS Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente. Elle soutient le ticket Alary mais reste attentive à l’évolution de la situation. «Les membres de l’actuelle majorité régionale ne peuvent pas oublier qu’ils ont été élus en 2010 comme des DVG, contre la liste PS diligentée par Paris. Oublier ça, c’est piétiner la mémoire de Georges Frêche», s’exclame un proche de la majorité.
«Robert Navarro est l’actuel président par intérim et le président du groupe socialiste et apparentés. C’est donc lui qui gère la convocation, de l’assemblée et du groupe lui-même. Son rôle est donc déterminant dans l’organisation même de l’élection», fait-on remarquer. Faute de Navarro pour contrer l’OPA socialiste, Didier Codorniou, 56 ans, maire de Gruissan (Aude), socialiste exclu non réintégré, fait figure de candidat consensuel idéal. L’ancien international de rugby est l’actuel vice-président aux finances.
Pour l’instant, Codorniou se tait alors qu’un épais brouillard politique enveloppe l’Hôtel de Région. Avec, en prime, une pincée de confusion supplémentaire: Jean-Paul Fournier, sénateur-maire UMP de Nîmes, a décidé de soutenir la candidature de Damien Alary, son adversaire socialiste historique. »
Mots-clefs : Alary, Denis Codorniou, Navarro, Région Languedoc Roussillon
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Antoine
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Codorniou candidat consensuel car insignifiant ?
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morin
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Didier Codorniou, s’il le veut, peut le faire.
Mais dans ce « monde de brutes », pourquoi pas une femme???
Serai-ce si difficile, pour une fois, pour 20 mois, de penser à l’alternance!!!
Cela ne ferait-il pas une vrai action de Gauche Plurielle???
Ne pas y réfléchir serait être « gougea » !!!
Alors Messieurs, à qui le bon point?
N’était-il pas de Millas, notre bon Président BOURQUIN?
Qui est Conseillère Générale, Régionale et s’occupe de MILLAS???
Oui, je la vois bien, une vrai CATALANE, Mme F. C.-B.!!!
Pensez-y, merci !
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Martinez
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Notre region est vraiment mal barrée; ce qu’il nous c’est une femme ou un homme formés economie, honnête et non pas un joueur de baballe . Comme notre équipe de rugby nos politique méritent leur place en federal.Quand va-t-on sortir de ce merdier ???
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