On n’est jamais déçu avec les radicaux de gauche. Sitôt partis rejoindre en catastrophe ceux de droite, en décembre 2017, en créant le Mouvement radical, social, libéral (…),* au lendemain d’une présidentielle mortelle pour les premiers comme pour les seconds, voilà que certains d’entre eux, pas tous, mais non des moindres, Madame Pinel et Monsieur Codorniou, notamment, annoncent leur retour dans leur maison mère, le PRG (maintenu vivant, juridiquement parlant !)
C’était un 11 janvier 49 avant JC que César, Jules, franchissait le Rubicon*. Jean-Paul, lui, qui de César ne porte que le nom, n’aura pas à faire ce long détour géographique, pour passer de l’Office de Tourisme de Fleury, qu’il dirigeait, à l’Établissement Public Intercommunautaire qui, depuis le 1 janvier de cette année, va gérer la compétence « Tourisme » des neuf offices et syndicats des communes membres du Grand Narbonne, à l’exception de celles de Gruissan, Narbonne et Leucate.
On s’agite du bocal dans les « chaumières » partisanes narbonnaises. Pas de vapeur en surface, mais ça bouillonne sous le crâne des « chefferies » locales. On feint d’ignorer le calendrier de la présidentielle et des législatives – surtout !– qui suivront, mais on ne pense qu’à elles. À droite, celle qui se prétend apolitique, Mouly applique la recette de papa : « les adjoints ? Interdiction de candidater pour un mandat de député, auquel cas : viré ! » Mieux lui sert un socialiste à l’Assemblée, en effet, qu’un « LesRépublicains » dûment encarté. Celui de Leucate : Py, le maire, le sait ! Qui, déjà investi, sait aussi que sur Mouly il ne pourra pas compter. À gauche, c’est aussi simple, mais un peu plus compliqué. Madame Fabre, du parti de la Rose se représentera ; et ce malgré tout le mal qu’en pense certain – au singulier – de ses amis qui la voudrait voir débarquée –, pour ramer à sa place. Codorniou, « feintera la passe » : aucun intérêt pour lui à revendiquer cette circonscription pour le PRG – et lui… Je le vois mal en effet abandonner l’exécutif de la Région et du Grand Narbonne si, par hypothèse – que je viens d’exclure –, il gagnait ce siège de député. Match Py-Fabre donc, encore un coup ! Avec sur les ailes, le FN à l’extrême-droite (mais qui?) – il sera au second tour pour une triangulaire ! – et je ne sais qui à la gauche de la gauche – divisée, mais qui aura un – ou plusieurs candidats… Tout cela conditionné par le résultat de la présidentielle, évidemment ! Reste une inconnue : Macron. S’il se présente – il en prend le chemin, mais il lui faut 500 signatures d’élus (comme pour Mélenchon !) –, qui, même battu, donnera sa marque à des candidats députés. Ce qu’attend et espère – je m’avance un peu – le « certain des amis de M.H Fabre qui ne lui veut pas que du bien ». J’arrête là mes élucubrations : trop tôt pour y voir clair. À plus tard !
Dans ma petite ville, Narbonne, le RCNM tient une place très importante dans la « culture locale » et l’imaginaire de ses habitants. Moindre que dans le passé, certes, mais encore aujourd’hui bien réelle. Le temps est en effet fini où Narbonne n’était connue dans l’Hexagone, j’exagère à peine, que par les performances de son club de rugby et la notoriété de certains de ses grands joueurs internationaux: les Spanghero, Maso et Codorniou, notamment. Le passage au rugby professionnel a fini par briser les anciennes positions et hiérarchies rugbystiques, au profit d’ensembles urbains puissants, tant en forces économiques qu’en poids démographique. Surtout en Top 14! Et la gestion de ces équipes, même en Pro2, est donc passée d’un stade artisanal et « familial », autour d’un « office notarial » avec l’appui de pouvoirs municipaux pourvoyeurs d’emplois et de subsides aux origines disons indéterminés, comme c’était le cas dans les « grandes années » sportives du RCNM, à un stade d’entreprise beaucoup plus évoluée. Ce qui implique nécessairement une « gouvernance » plus distanciée qu’au temps où « tenir » le RCNM était un levier de première importance pour les pouvoirs économiques et politiques locaux.
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