Jacques Bascou ne déménagera pas le Grand Narbonne pour l’installer dans une zone d’activités !
Finalement, le Grand Narbonne ne quittera pas ses locaux du centre ville. Heureuse nouvelle ! Pour quelles raisons ? Jacques Bascou n’en disant rien, je doute cependant qu’il se soit rendu aux arguments que j’avançais dans un billet du 11 décembre 2017 pour critiquer sa décision d’alors d’en transférer le siège sur le site de l’ex-CCi de Narbonne. Si j’en crois en effet l’article publié dans la presse locale, c’est le président de la Chambre de Commerce de l’Aude, Bernard Ballester, qui serait à l’origine de ce brusque revirement de stratégie immobilière. Mais peu importe, après tout, la sagesse, comme la Providence, façon de parler, prend parfois des chemins détournés pour se manifester par une inspiration qui place certains de nos élus dans des situations contraires à leurs premières intentions. Saluons donc le président Ballester par la grâce duquel (plutôt l’intérêt, évidemment !) Jacques Bascou et son conseil communautaire sont d’abord invités à rester où ils sont pour y réfléchir ensuite à une solution qui n’aggrave pas la situation du centre ville de Narbonne.
Extraits de mon billet du 11 décembre 2017 :Certes les arguments qui plaident en faveur de cette opération ne manquent pas : étroitesse des locaux de l’actuel siège (celui de l’ancienne Banque de France); espaces peu fonctionnels etc.
De cela je ne discuterai pas pour plutôt mettre l’accent sur un point rarement évoqué dans ce genre de transfert d’activités de services : à savoir l’impact sociétal et économique sur des villes menacées par la dépression économique et sociale de leurs centres historiques. Narbonne, comme d’autres villes moyennes, est victime de ce phénomène consécutif entre autres à des politiques urbaines ayant favorisé l’implantion de grands centres commerciaux et de services à sa périphérie. Avec une exception cependant : la modernisation et l’extension de son hôpital in-situ (décision qui, a posteriori, fait figure d’exemple d’une grande modernité). À contrario, la polyclinique, elle, va déménager sur le zone d’activité de Montredon. Mais a-t-on mesuré l’impact de cette décision sur le centre ville et son économie générale ? Et s’est-on inquiété des investissements souhaitables sur ces lieux bientôt désertés, autres que les habituels programmes immobiliers ? La réponse est hélas dans la question […] Dans le même esprit, il est particulièrement regrettable que le magnifique site d’un ancien couvent situé dans le coeur de ville, antérieurement occupé par des services hospitaliers l’ayant déserté pour s’installer à la périphérie, reste désespérément vide. Là encore, pendant cette période de vacance, pourquoi ne pas en faire un lieu d’hybridation au service du développement économique et sociétal de la ville et de son territoire environnant…
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Alphonse
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Bonne nouvelle en effet parce que c’est cette équipe Bascouillarde qui est responsable de la chute de l’économie locale et de la perte de notre CCI . Michel ce n’est pas en restant dans une situation d’autarcie en bricolant nos structures internes , comme l’hôpital ou autre , que notre agglo connaîtra l’expansion. Il faut produire des richesses , inciter et encourager ceux qui sont capables d’en produire . Ce n’est pas avec les incompétents que nous avons à l’agglomération que nous pourrons y parvenir. Ce sont des schtroumpfs !
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thierry Camus
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Pour une fois notre cher président d’agglomération revient sur une décision complétement imbécile . Cela me rappelle l’opposition des élus PS aux projet de la mediatheque et du parc naturel régional de la Narbonnaise , deux projets portés par Michel Moynier . J’en parle d’autant plus à mon aise que je n’étais pas de son bord à l’époque mais il n’était pas si mauvais que cela et je peux en témoigner car je fus directeur de Placemedia de 2005 à 2009 .
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